Le pays s’embourbe donc dans la crise dite des « trois E » (lisez trois œufs).E comme énergie ; E comme eau, et E comme essence à la pompe…Sous la conduite éclairée de notre « leader bien-aimé », l’obscurité est devenue la règle, et la lumière l’exception. L’eau s’est évaporée de nos robinets, exactement comme les milliards des Pays-Bas destinés à…l’eau. L’essence dite « Kpayo » quant à elle, nous prouve si besoin en était encore, qu’on ne saurait compter sur un produit de contrebande. Mon pays va mal. De mal en pire. Et comme on sait si bien le faire au sommet de l’Etat, il faudra livrer au peuple, le nom de l’auteur de ses malheurs.

D’habitude, on parle d’une fameuse « télécommande »actionnée depuis Paris. Et c’est elle qui à coup de rayons lasers, empêche notre cher Président de « gouverner en rond ».Oui, gouverner en rond. Je parie que quelque part, on croit apercevoir les rayons de la « télécommande » derrière cette crise des « trois œufs » qui nous pourrissent le quotidien. Voilà qui nous replonge dans les belles poésies de notre adolescence : « Ecoute plus souvent les choses que les êtres ; les morts ne sont pas morts.. »Dans le cas d’espèce, on dira que « les exilés ne sont pas partis ; ils sont dans l’eau qui ne coule plus dans nos robinets ; ils sont dans nos nuits de délestage ; ils sont dans les prix du carburant qui font du yoyo ; ils sont dans la nièce qui a des idées noires ; ils sont dans le « beauf » qui trahit ; ils sont dans les « drômes » (sic) qui survolent les résidences ;ils sont derrière les syndicats qui protestent ; ils sont parmi les opposants qui manifestent…les exilés ne sont pas parts… »Trêve de rêveries et retour à la réalité ; retour aux promesses sans lendemains ; retour aux menteries des ces véritables arracheurs de dents qui nous gouvernent. A Maria-Gléta,ils ont osé mentir dans le champs de la Vierge Marie ! Doux Jésus.

Nous promettant une centrale à turbine à gaz, d’une capacité de 80 Mw. 40 milliards de nos francs ont été engloutis dans cette farce. Depuis, le vieux moteur d’avion extrait d’un musée de la seconde guerre mondiale, peine à fournir 20 Mw aux heures de pointes. Que dire alors du fameux barrage dit Dogo bis, pour lequel on a fait danser et chanter des jours durant, populations, rois et roitelets de Kétou et environs ?Du vent. La réalité est aujourd’hui là. Cruelle. Elle annonce une fin de règne mouvementée, que paraît-il, le Fâ avait prédit. Sans blague ! Et le Fâ ne ment pas. Mais les pasteurs au pouvoir, ont tout simplement renvoyé le « professeur » Coffi Aza à ses chères « otoula medji et djiogbé… ».Ils n’ont point daigné faire les sacrifices qui s’imposaient. Et voilà. Dans le noir du délestage, Tafê lui, devient visionnaire. Il peut donc prédire, qu’au regard du nombre d’éléphants blancs et noirs que ce régime laissera, le Bénin deviendra bientôt un pays de pèlerinage, pour toutes les organisations de lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Et imaginez déjà, le nombre de visiteurs dans les deux musées de la corruption à l’entrée de Porto-Novo, ou le succès électrocutant des célèbres « turbines de la Vierge » à Maria-Gleta ? Ave Maria…

Tafê​​