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Par la décision n°025/Pac/Dg/Sp-C du 15 mars 2016, la Directrice générale du Port autonome de Cotonou (Pac) a procédé à la nomination des cadres à différents postes de responsabilité. Des mutations qui, à en croire plusieurs sources avérées, sont teintées de règlements politiques. Ainsi, de la station de remorquage en tant que Chef de département, le Commandant Isidore Ogan a été envoyé à la sécurité et à la sureté portuaire. Pour sa part, le Commandant Bernard Oussoukpèvi a été envoyé à la Direction de l’exploitation portuaire pour, dit-on, gérer les camions. Ces deux techniciens de haut rang ont été sautés de ces postes stratégiques à cause de leur soutien à Patrice Talon par des remplaçants soutenant Lionel Zinsou qui sont loin de leur niveau. Le bon fonctionnement de ce poumon de l’économie nationale que représente le port n’est une réussite que grâce à l’effort sans cesse de ces deux Commandants émérites connus de tout le monde qui, dans un effort inlassable, ont empêché le déclassement du Port autonome de Cotonou (Pac) sur le plan international et par les garde-côtes américains. Concrètement, à la station de remorquage, le Commandant Isidore Ogan était chargé de : « assurer le remorquage des navires en escale au port de Cotonou ; assurer l’assistance aux navires en escale au port de Cotonou ; assurer les prestations aux tiers dans les eaux territoriales béninoises ; participer au contrôle, à la surveillance et à la réception des travaux de carénage et de réparation de moteur et de tous autres équipements installés sur les engins flottants ; suivre la gestion du carburant, des lubrifiants et autres fournitures techniques mis à la disposition de la station de remorquage ; tenir les registres des prestations et des coûts liés à la gestion de la station ; assurer l’inspection régulière de la coque, des machines et leurs accessoires ainsi que de tous les autres équipements des engins flottants du port autonome de Cotonou ; planifier, programmer et exécuter les travaux d’entretien courant ou de réparation du matériel flottant ; contrôler ces travaux lorsqu’ils sont effectués à l’entreprise ; et produire un rapport journalier sur la consommation du carburant, des lubrifiants et des pièces détachées ». Le Commandant Bernard Oussoukpevi était à la direction de la Capitainerie. Il avait pour mission de : « assurer la sécurité de la navigation et des installations portuaires ; assurer la police du port à terre et sur les plans d’eau ; assurer la communication radio et le service d’information nautique ; appuyer la structure en charge de la gestion de l’environnement dans la mise en œuvre des Conventions environnementales et dans l’assurance de la police environnementale ». Il faut souligner que la direction de la capitainerie comporte quatre services, notamment, la station de remorquage (Sr), la station de pilotage (Spi), le Service de la police, de la sécurité, de la sûreté, des incendies et calamités (Spsssic) ; le Service des formalités d’accès (Sfa). « La station de remorquage et la station de pilotage ont rang de service », précise l’organigramme du port autonome de Cotonou. Avec la nouvelle nomination, le Commandant Oussoukpevi, au niveau de la direction de l’exploitation portuaire, a pour mission de : « assurer le contrôle de l’utilisation du domaine portuaire, des terminaux, des magasins et des terre-pleins par les concessionnaires ; suivre la productivité des intervenants dans l’enceinte portuaire ; contrôler le trafic terrestre dans l’enceinte portuaire ; procéder à la régulation des entrées, sorties, séjour, pesage et contrôle de gabarit des camions gros porteurs opérant au port de Cotonou ; assurer le contrôle des activités au port de pêche, participer aux étude et planifications portuaires ». Pour les spécialistes du domaine, vu leur rang respectif et expériences, les nouveaux postes des Commandants Isidore Ogan et Bernard Oussoukpevi sont dégradants. « C’est juste une punition », a souligné un connaisseur du domaine.
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