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La syndicaliste Waounwa Thérèse s’est prononcée, vendredi 14 mai 2021, dans un entretien sur Couffo FM, sur l’obligation faite aux hommes d’établir désormais un acte de paternité dans les trois premiers mois de grossesse aux femmes dont ils seraient les présumés auteurs.
Selon Waounwa Thérèse, on a aucune assurance qu’une grossesse ira à son terme et que le bébé vivra. Mieux, les futures mères sont exposées, contrairement aux réalités socioculturelles en Afrique en général et au Bénin en particulier, qui exigent qu’une grossesse soit cachée. C’est le point de vue de la syndicaliste et présidente du Comité national des revendeurs, vendeurs et artisans du Bénin (Conarab), sur l’obligation faite aux époux de produire un acte de reconnaissance de grossesse dans les trois premiers mois.
Pour Waounwa Thérèse, cette obligation permet plutôt de fixer une « taxe sur les grossesses », puisque le père de l’enfant qui naîtra, doit dépenser environ 15 000 FCFA pour se faire établir l’acte de reconnaissance de grossesse.
Selon la loi n°2015-08 du 08 décembre 2015 portant code de l’enfant en République du Bénin, « aucune sage-femme, aucun médecin accoucheur ne peut inscrire sur la fiche de naissance, le nom d’un quelconque présumé père, si la femme n’apporte pas au moment de l’accouchement, la preuve du mariage ou de la reconnaissance de la grossesse ».
M. M.