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Les membres de la Cour suprême sont en visite ce samedi 3 décembre 2016 les brigades et commissariats des communes de Tchaourou et de N’dali. L’amélioration des conditions de détention des gardés à vue et le respect des droits des détenus sont les principaux buts visés par la délégation.
Le contrôle des registres de plaintes et de garde à vue a été effectué dans les maisons de la police et de la gendarmerie à Tchaourou et à N’dali. L’inspection a permis de déceler des fausses notes. Selon victor Dassi Attossou, Secrétaire général de la Cour suprême du Bénin, dans certaines unités, les registres de plaintes et de garde à vue n’existent pas. Mais dans les services où ces dossiers sont utilisés, les données sont mal enregistrées, faute de moyens, selon les officiers de police judiciaire.
La délégation a également échangé avec les officiers sur la mesure de la garde à vue.
« Pour les nécessités d’enquêtes, l’officier de police judiciaire peut garder à sa disposition pendant 48 heures un suspect. A l’expiration de ce délai, il doit être présenté au procureur de la République, qui doit, s’il l’estime nécessaire, ordonner la prolongation de la garde à vue », a renseigné Aurélien Assogba, Procureur général près la Cour suprême. Il a précisé que cette prorogation ne peut dépasser 08 jours en tout état de cause.
Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko a invité les officiers de police judiciaire au respect des dispositions de la loi relative à la garde à vue.
Les autorités de la Cour suprême sont allées inspecter la brigade de gendarmerie et le commissariat de police de Tchaourou et de N’dali, après une visite de courtoisie à la mairie de Tchaourou.
Boniface CAKPO