L’élaboration du projet « Alternatives pour l’écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique » est au cœur d’un atelier, qui a ouvert ses travaux, ce mardi 18 décembre 2018, au Bénin Royal Hôtel à Cotonou. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le Directeur adjoint du PAM pour le Bénin et le Togo M. Aboubakar Koisha.
Le projet « Alternatives pour l’écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique » encore appelé au-delà du coton au Bénin entend aider les petits producteurs de coton et les institutions publiques de quatre pays africains à commercialiser des sous produits du coton et des produits issus de la production de cultures combinées du coton », a déclaré le directeur adjoint du PAM pour le Togo et le Bénin.
Dans le cadre du projet, quatre (04 ) sous produits du coton sont identifiés pour accroître les revenus des agriculteurs et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle chez les petits exploitants à travers la production, la commercialisation et la consommation. Il s’agit de l’huile de coton, du maïs, du sorgho et du niébé.
Pour Aboubakar Koïsha, ce projet offre des opportunités pour établir le lien direct entre la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ainsi que le Pnasi.
Un projet ambitieux du gouvernement béninois piloté par le PAM et qui repose sur la production locale.
Dans la mise en œuvre de ce projet dont les écoliers sont les principaux bénéficiaires, le PAM priorise les produits locaux. Ceci pour aider les petits agriculteurs à non seulement écouler leurs produits mais aussi à booster leurs revenus et surtout à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. L’ambassadeur du Brésil au Bénin, tout en félicitant le gouvernement du Président Patrice Talon, abonde dans le même sens. ‹‹ ‘’Alternatives pour l’écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique’’ est un projet très important tant pour les producteurs de coton que pour les gens qui ont des besoins alimentaires au Bénin particulièrement les écoliers >>, a soutenu Luis Ivaldo.
La mise en œuvre de cette initiative dans les pays concernés à savoir le Kenya, le Mozambique, la Tanzanie en plus du Bénin sera à la charge de l’Agence de coopération brésilienne et du Centre d’excellence contre faim avec l’appui des bureaux locaux et régionaux du PAM.
Encadré
Zoom sur la mise en œuvre du projet au Bénin
’’Alternatives pour l’écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique’’ est le fruit de la coopération trilatérale signée entre le Centre d’excellence du Brésil (Abc), l’Agence brésilienne de coopération et l’Institut brésilien du coton (Iba). L’atteinte des objectifs de ce projet qui démarre en mars 2019 au Bénin passe par trois grandes étapes. Il s’agit selon les initiateurs, de la formation et du soutien des petits producteurs de coton pour la production et la commercialisation de sous produits du coton et la commercialisation de cultures secondaires sur les marchés publics et privés. Le projet prend aussi en compte la formation sur les échanges régionaux ainsi que la sensibilisation et la fourniture de soutien technique aux agences publiques responsables de l’agriculture et des achats institutionnels dans les pays partenaires.
Au cours des assises qui vont prendre fin, ce mercredi 19 décembre 2019, il sera également question de la validation de l’étude diagnostique du secteur coton.
Juliette MITONHOUN