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Un séminaire de valorisation des résultats de recherche et le développement des compétences réuni depuis lundi 22 octobre, une trentaine de chercheurs du Réseau Think-Tank de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Rtt-Uemoa). Cette rencontre entre dans le cadre du renforcement des capacités des doctorants et chercheurs membres dudit réseau.
La valorisation de la recherche scientifique est devenue de plus en plus la préoccupation des acteurs du monde universitaire. Il s’agit entre autres de l’une des préoccupations des membres du Réseau Think-Tank de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Rtt-Uemoa) qui sont en séminaire à Cotonou. Le Directeur scientifique du Laboratoire d’analyse régionale et d’expertise sociale (Lares), Prof John Igué a expliqué que cette rencontre réunit de jeunes chercheurs des sciences exactes et sociales en provenance des huit pays de l’Uemoa. Il sera question selon lui, de faire une auto évaluation de leurs publications et travaux de recherches sur des thématiques d’intérêt communautaire.
Le Directeur de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle de l’Uemoa, Amadou Tchambou, tout en informant que 86 équipes de recherche ont été appuyées pour le compte du Rtt-Uemoa, souligne que cette rencontre entre dans le cadre de la promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au sein de l’espace communautaire.
Le Directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bienvenu Koudjo, quant à lui, souligne que les participants bénéficierons de beaucoup de choses notamment sur la méthodologie d’élaboration d’un projet de recherche, les outils et techniques d’analyse qualitative. Il indique que cette rencontre entre dans la droite ligne des visions du chef de l’État qui met l’accent sur la valorisation des recherches scientifiques. M. Koudjo rappelle que « Le projet de création de ‘’Sèmè City’’, la ‘’Cité internationale de l’innovation’’ illustrent bien sa stratégie en la matière ». C’est la raison pour laquelle, souligne-t-il, que le ministre Marie Odile Attanasso a mis en place l’Agence béninoise de la recherche et de l’innovation (Abri), qui est en réalité la fusion de tous les centres de recherche.
La recherche scientifique est devenue aujourd’hui le centre d’attraction de tout développement. C’est la raison fondamentale qui fonde l’intérêt des Etats à promouvoir la recherche qui semble être reléguée au dernier plan en Afrique. La nouvelle dynamique des acteurs permet donc de mettre la recherche au cœur des actions prioritaires pour le développement.
G.A.
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