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Les commentaires s’enfilent sur les réseaux sociaux. La libération de la rue Yayi fait suite à divers commentaires. Pour certains, c’est la visite de Talon chez Buhari qui a payé, d’autres pensent que c’est la communauté internationale, pour certains encore ce sont les exigences des chasseurs de Tchaourou. Mais pour les esprits apaisés, c’est le résultat de la promesse du chef de l’État à la délégation de Tchaourou. Si la tradition africaine impose le respect et la parole donnée devant un sage, Patrice Talon vient de le prouver. Il est conscient que seule la solution au problème du pays ne peut être trouvée qu’au Bénin. Malgré les agissements des dits résistants, la sagesse du chef de l’État à primer. Il faut donc saluer ainsi l’attitude salutaire des acteurs ayant joué leur partition sur toute la ligne pour que la paix règne. D’abord le chef de l’État qui s’est montré ouvert au dialogue, les délégations de Tchaourou et de Savè qui ont aussi été ouvertes en optant pour la demande de pardon. L’acte posé par ces sages a été favorablement accueilli par le chef de l’État qui d’ailleurs a montré sa bonne foi. Promesse tenue, levée des barrières dans la rue Yayi, levée du dispositif sécuritaire imposant l’assignation de l’ancien chef de l’État à domicile. Il est clair que le Bénin n’a nullement besoin d’intervention extérieure pour trouver solution à ses problèmes internes. Aucun pays, aucune organisation régionale ne pourra régler le problème du Bénin à la place des Béninois et c’est la voie que montre le président Patrice Talon. Comme il a su le dire lui-même, tout ceci est effectivement une crise de croissance de notre démocratie. Ainsi nous aurons beaucoup appris à nos dépens. Il faut simplement saluer le chef de l’État pour cet esprit d’ouverture et sa main tendue. La démarche salutaire des sages et notables de Tchaourou et de Savè ont participé à résoudre ce problème plus vite qu’on espérait.
G. A.
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