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Annoncée à grand renfort médiatique, la marche des travailleurs prévue pour ce vendredi 20 octobre 2017 a effectivement eu lieu à Cotonou. Mais tout porte à croire que les centrales syndicales peinent à mobiliser du monde. Car le nombre de manifestants sortis n’était pas à la hauteur de l’annonce qui a été faite dans les médias et sur les réseaux sociaux. On pouvait voir une poignée de manifestants qui ont suivi l’itinéraire tracé à cet effet. Quelques curieux se sont certes ajoutés pour grossir les rangs. Mais le constat demeure le même. Une carence criarde en manifestants a été notée.
La CSTB et les centrales et confédérations syndicales à savoir : la CSA-Bénin, la CGTB, la COSI-Bénin, l’UNSTB, la CSPIB et la CSUB avaient organisé cette marche de protestation pour dénoncer la gestion du pays sous le régime de la Rupture.
Les libertés démocratiques seraient bafouées au quotidien sous ce régime. Ils dénoncent ce qu’ils appellent ‘’arrestations arbitraires’’ pour délit d’opinion et les détentions illégales qui se seraient multipliées. Ils ont cité en exemple le cas du secrétaire Général du Syndicat des Eaux et Forêts, Patrice TREKPO, toujours gardé en détention.
T.A.D
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