Le président du Mouvement Solidarité Emploi Liberté, Christian Monsia, invité dans l’émission "Cartes sur table" de la radio Océan FM, ce dimanche 4 Février 2018, a affirmé qu’un jeune n’est pas fait pour l’opposition. Pour lui, c’est à travers le pouvoir exécutif que les grandes décisions se prennent pour la jeunesse. Christian Monsia et les jeunes du Mouvement Solidarité Emploi Liberté, qui avaient soutenu la candidature de Sébastien Ajavon, ont décidé de soutenir le gouvernement de la Rupture. Mais avant, souligne-t-il, ils ont rencontré leur leader, qui leur a notifié qu’il n’est pas le président de la République. Face à l’avenir de plus de 10 000 jeunes, la seule option était de soutenir Patrice Talon et son gouvernement. Selon Christian Monsia, les élections sont terminées et il s’agit maintenant de la gouvernance et seul le président de la République peut favoriser aux hommes d’affaires, la possibilité d’embaucher beaucoup de jeunes et de créer beaucoup d’emplois à travers la fonction publique et le secteur privé. Il souhaite que les deux hommes se réconcilient. Aucun fils du pays ne veut voir ses frères divisés. Et sa démarche ainsi que celles des jeunes de son mouvement s’inscrit dans ce sens. Ce sont deux grands hommes d’affaires, deux grands créateurs d’emplois au Bénin qui paient plus les impôts, a-t-il souligné. D’où la nécessité d’œuvrer pour que les deux puissent s’entendre.
Déplorant le cas des politiciens qui veulent se nourrir et profiter de la division entre Sébastien Ajavon et Patrice Talon, Christian Monsia déclare ne pas être dans ça.
Abordant le redressement fiscal dont Sébastien Ajavon fait l’objet, l’invité de Océan FM précise que s’il y a un problème de personne physique entre Ajavon et Talon, c’est le Trésor public qui fait son travail. C’est pas la personne du chef de l’Etat, et on ne peut juger de loin le travail du Trésor et des services des impôts. Pour lui, c’est parce que Sébastien Ajavon est connu de tout le monde, qu’on en parle. Il y a plusieurs autres opérateurs économiques qui reçoivent des redressements fiscaux, mais eux, personne n’en parle. Il exhorte les responsables des services du Trésor et des impôts à plus de modération dans leur travail, car, ces redressements peuvent les décourager et les amener à fermer leurs entreprises et supprimer des emplois et c’est le peuple béninois qui va en souffrir, a-t-il conclu avant d’inviter à ne toujours voir la main du politique derrière.
Au sujet des prochaines élections législatives, Christian Monsia a déclaré qu’il sera candidat dans la 16e circonscription électorale sous les couleurs de l’AND de Barnabé Dassigli avec lequel, son parti, l’USCB, est en alliance.
F. Aubin AHEHEHINNOU