Selon l’Agence Bénin Presse, un peulh non encore identifié a été brûlé vif ce vendredi matin par les populations du village de Goumbakou dans l’arrondissement de Pélébina. Il est soupçonné appartenir à un réseau de braqueurs ayant opéré dans la nuit du jeudi 23 juin. l’opération avait coûté la vie à l’imam Goumbakou.

Selon les explications du commandant de la brigade territoriale de Djougou, Alphonse Gaétan Aguégué, le présumé braqueur a été suspecté à cause de son attitude et parce qu’il était venu pied nu acheter des chaussures dans le village. Interpellé par les populations, le peulh d’identité encore inconnue n’a pu convaincre par ses explications.

Pis, il a été retrouvé sur lui, le téléphone portable de l’imam du village dépouillé et lynché dans la nuit du jeudi par les malfrats.

Après un interrogatoire populaire pour connaitre les autres membres du gang sans succès, les populations révoltées ont avant l’arrivée des éléments de la gendarmerie, mortellement bastonné l’individu avant de le brûler.

A en croire toujours le chef de la brigade territoriale, les braqueurs avait barricadé hier jeudi dans la matinée l’axe Djougou-Savalou à la hauteur du village de Wassa sans pouvoir opérer à cause de la présence des éléments de la gendarmerie. Malgré les patrouilles nocturnes, dira-t-il, ces malfrats sont revenus dans la nuit.

« Ils finissaient à peine de dépouiller celui dont le portable a été retrouvé chez le jeune brûlé quand nous sommes arrivés sur les lieux, avec l’aide des chasseurs traditionnels nous avons fouillé toute la zone en vain », s’est désolé le commandant. Comme si cela ne suffisait pas, a-t-il poursuivi, ils ont encore décidé de frapper ce vendredi en pleine journée toujours sans grand succès.

Tout en rassurant des dispositions prises dans les villages pour démanteler le réseau, le commandant Aguégué a une fois encore exhorté les populations à plus de collaboration, sans chercher à se rendre justice.

La Rédaction