1469 visiteurs en ce moment
Les véhicules poids lourds sont interdits de circuler aux heures de pointe à Cotonou. Par un arrêté, le préfet du Littoral, Modeste Toboula veut réorganiser la circulation des camions gros porteurs dans la capitale économique du Bénin. L’autorité préfectorale, interviewée par la radio nationale, ce jeudi 17 août 2017, a expliqué les raisons qui sous-tendent la prise de cette décision.
Par un arrêté en date du 11 août dernier, Modeste Toboula entreprend de réglementer la circulation des véhicules poids lourds à Cotonou. Rendre la circulation fluide dans la ville de Cotonou aux heures de pointe, un vœu que le préfet a réitéré aux associations de transporteurs et aux forces de sécurité lors d’une rencontre. Interviewé par l’Ortb, le préfet du Littoral affirme vouloir corriger un certain nombre de choses. « Le désordre s’est installé. La mobilité urbaine s’est beaucoup plus dégradée. Les camions sont partout sur les grands axes, sur les grandes artères, Cotonou est totalement inondée de camions. C’est inadmissible. L’objectif de rendre performant le port autonome de Cotonou ne doit pas empiéter sur les questions de sécurité publique », a-t-il martelé, condamnant l’allure à laquelle les conducteurs gros porteurs roulent dans la ville en journée.
« Moi, j’ai un problème de sécurité publique que je veux régler manu militari avant la fin du mois », a insisté le préfet, soulignant que, par cette mesure le taux d’accidents de circulation sera considérablement réduit à Cotonou.
« Ces mesures ont été prises pour limiter les dégâts en termes d’accidents de circulation, d’obstruction des voies, en termes de fluidité pour permettre aux forces de l’ordre de s’occuper effectivement des questions sécuritaires », explique Modeste Toboula.
Conformément à l’arrêté du 11 août 2017, les poids lourds ne peuvent circuler dans la ville de Cotonou que de 09h à 12h, de 15h à 18h et de 22h à 06h du matin. Le stationnement de ces véhicules de plus de 3,5 tonnes le long des principales voies de la ville est rigoureusement interdit. Il leur est également interdit de stationner dans les ruelles.
Selon les explications du préfet, tout contrevenant s’expose au paiement d’une amende de 100.000 FCFA sans préjudices des frais de fourrière payés.
Boniface CAKPO
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel