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Les acteurs du programme de renforcement des capacités des femmes (Recafem) sont réunis à Royal hôtel de Cotonou pour évaluer la mise en œuvre du programme à quelques mois de sa fin. Cette session est la première au titre de l’année 2018.
Assurer l’attente des objectifs du programme de renforcement des capacités des femmes (RECAFEM) ; Analyser l’état d’avancement au 30 Avril 2018 des programmes ; Évaluer les changements significatifs contenu dans le cadre du programme à travers les constats des partenaires de mise en œuvre et Proposer des stratégies possibles pour accroître l’impact du programme. Tels sont les objectifs assignés pour cette première session. Le Secrétaire général du ministère chargé des affaires sociales, Coordonnateur du programme RECAFEM, Pascal Wélé Idrissou, a salué la présence de tous les acteurs à cette session. "Le précieux temps consacré témoigne du grand intérêt que vous portez pour le Recafem’’ a-t-il souligné. Entre autres visions du Recafem, il met l’accent sur la promotion du genre et la recherche action pour l’autonomie de genre. Pour Kassie Mc Ilvaine, de Care International Bénin-Togo, il faut œuvrer à la recevabilité des femmes. Selon elle, c’est le moment de lever " toutes les barrières politique culturelle et structurelles" qui embrigadent l’autonomisation des femmes. " Nous sommes redevables seulement aux femmes", martèle-t-elle. Elle confirme que les actions doivent aller à l’endroit " des femmes au nord, des femmes qui sont à l’hôpital, des femme victimes du viol." Le Chef domaine gouvernance, Corderoy Sylvain, a remercié la directrice de Care qui a restructuré les enjeux du programme. Cette redevabilité envers les femmes du Bénin est, a-t-il dit, une nécessité. Il confie que " cette session est un moment essentiel pour le programme. C’est important de préparer l’atterrissage pour redécoller". Cela affirme-t-il, "permet d’avoir une base de données, de décider de comment redémarrer avec de bonnes décisions". Selon le chef programme gouvernance de Recafem, " il y a eu une bon taux d’exécution. Il faut redoubler d’efforts puisque c’est sur les résultats qu’on sera jugé". Certes, c’est important le taux d’exécution mais Corderoy Sylvain pense qu’il faut aussi réfléchir sur les enjeux. " Cette session permettra de présenter les acquis du programme", conclut-il. La Directrice adjointe de cabinet, représentant la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Mireille Capo, s’est réjouie de cette opportunité. " C’est important de faire ce réapprovisionnement pour un meilleur départ", a déclaré la représentante du ministre. C’est un plaisir fait-elle comprendre, " de présenter toute ma reconnaissance du peuple pour ce qui se fait pour le mieux être des femmes".
Depuis quelques années, le ministère met en place tout ce qu’il faut pour la promotion de la femme. Ainsi, " ce programme a amené un changement sur le mieux être des couches vulnérables. Cela a permis aux bénéficiaires d’avoir plus confiance", a-t-elle rappelé. C’est une occasion maintenant avoue-t-elle, " d’échanger avec le comité pour avoir leur vision sur le Recafem. Ce comité permet de confirmer que tout se passe bien. Faire l’évaluation à travers les changements et les acquis. " Pour le temps qui reste, cette rencontre permet de brasser les nouvelles perspectives. Il ne faut pas avoir la langue de bois, faire des observations objectives. Il faut qu’on se rassure de ce que vous pensez et vous proposez", indique Mireille Capo. Elle ajoute qu’au regard de tout, " il est important de ne ménager les efforts pour que cette session soit assortie de bonnes idées". Elle n’a pas manqué de saluer la Coopération Suisse et Care International pour leurs efforts dans l’accompagnement des diverses actions".
Giscard AMOUSSOU
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