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Le vote de défiance visant, le lundi 06 février, à destituer Séverin Adjovi, le maire de Ouidah, a échoué. Les 12 conseillers frondeurs n’ont pas réuni les 2/3 de la majorité pour renverser le fauteuil de la première autorité de la ville historique. Au cours d’un entretien qu’il a accordé à la presse, il a livré ses premières impressions après sa destitution manquée. « Contrairement à ce qui se raconte, je ne fais pas une gestion solitaire. Ce que je fais peut-être, c’est que je ne choisisse pas les fournisseurs ou que je n’attribue pas à des conseillers un certain nombre de marchés. Je laisse le processus se dérouler selon les textes. C’est peut-être ce qui dérange », confie-t-il aux hommes des médias. « Même si le Président Talon veut investir, semble-t-il, plus de 200 milliards de FCFA dans Ouidah, ils n’ont pas besoin de passer par le maire ! (…) Moi, je ne veux pas gérer les 200 ou 300 milliards FCFA que le gouvernement Talon veut mettre en place. Ça ne m’intéresse pas. Donc, qu’ils me laissent tranquille. Je sais que pour faire passer les réformes politiques qui doivent intervenir, il faut prendre un maire et un député par commune. C’est pourquoi, on veut que Séverin Adjovi, qui fait ombrage, soit écarté. »
Selon le maire, sa destitution manquée est également l’émanation d’une manœuvre politique.
Armel TOGNON
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