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On en parle depuis quelques années et les Béninois se demandent pourquoi l’Etat n’a pas continué les contrôles d’entant qui ont permis de démasquer certains agents et cadres titulaires de faux diplômes tapis dans l’administration publique et qui perçoivent indument des salaires au préjudice de la nation ? Le gouvernement de la rupture a certainement mesuré la gravité de la situation et a décidé de reprendre ces vérifications qui ont permis d’épingler quelques indélicats, qui attendent d’être poursuivis devant les juridictions. Ils sont au nombre de 10 faux diplômés selon le dernier conseil des ministres. Mais ils doivent être nombreux plus que çà ont estimé les citoyens qui demandent aux autorités d’aller plus loin, de poursuivre les investigations pour démasquer ceux qui croient qu’ils peuvent échapper aux contrôles. Ils ne sont pas que dans le public mais ils seraient plus nombreux dans le secteur privé où ils commettent leur forfait parfois avec la complicité ou non de certains chefs d’entreprise. Mais déjà l’alerte donnée par le gouvernement de la rupture à travers les 10 qui viennent d’être démasqués, donnent de la sueur froide aux autres faux diplômés, qui, apprend-on, ne veulent pas attendre d’être épinglés. Il y en a qui prennent déjà la clé des champs pendant que d’autres, du secteur privé, conscients que l’épée plane aussi sur leur tête, sont sur leur garde, prêts à prendre leurs jambes à leur cou. Le gouvernement doit prendre les dispositions pour les empêcher de s’enfuir. Car ils doivent non seulement répondre de leurs actes mais il faut qu’ils remboursent ou rétrocèdent à l’Etat, tout ce qu’ils ont indument perçu pendant des années au détriment de l’économie nationale. Ce serait une preuve et la manifestation d’une volonté politique de mettre un terme à l’impunité afin que le nouveau départ prôné, se traduise dans les faits.
Euloge R. GANDAHO/Le Grand Matin-
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