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Les membres du Réseau Béninois des Personnes vivant avec le VIH/Sida (RéBAP+) et des populations clés sur le Genre et VIH/Sida sont en atelier de deux jours, depuis ce jeudi 16 novembre 2017, à l’hôtel Terra Nostra à Ouidah. Une formation initiée par l’ONUSIDA en partenariat avec le PNUD et le RéBAP+.
Renforcer les capacités des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) et des populations clés sur les questions du Genre en général et plus spécifiquement dans le domaine du VIH/Sida. C’est l’objectif principal de l’atelier qui a ouvert ses travaux ce jeudi 16 novembre 2017 à l’hôtel Terra Nostra de Ouidah.
Pendant deux jours, l’ONUSIDA et ses partenaires que sont le PNUD et le RéBAP+ vont entretenir les participants sur la thématique du genre en lien avec le VIH/SIDA à travers plusieurs communications. Entres autres : le cadre législatif et stratégique en matière de Genre et VGB au Bénin, les violences basées sur le Genre au Bénin et les déterminants de la vulnérabilité des femmes et des filles face au VIH/SIDA.
Bien que le Bénin a adhéré aux recommandations de l’ensemble des conférences aussi bien des Nations Unies que celles continentales sur le Genre et a ratifié les conventions qui en sont issues, la situation de l’égalité des sexes n’est guère satisfaisante. Pour preuve, il a été enregistré pour la seule année 2013 plus de 13 765 victimes de violences basées sur le genre dont 15% de cas de mariage forcé.
Les discriminations et VGB : des menaces à la riposte au VIH !
Les résultats de l’enquête Stigma réalisée en 2015 par ReBAP+ avec le soutien financier de l’ONUSIDA montrent dans le domaine du VIH, que les discriminations et VGB continuent d’être monnaie courante.
Selon les explications de la Directrice Pays de l’ONUSIDA au Bénin, Dr Marie Margarete MOLNAR, la prise en compte du genre dans la riposte au VIH pourrait aider à changer la donne. « Pourtant, l’intégration du genre dans les programmes de lutte contre le VIH/SIDA permettrait de prendre en compte les préoccupations et les expériences des femmes, aussi bien que celles des hommes, dans l’élaboration, la mise en œuvre, la surveillance et l’évaluation des politiques et des programmes dans tous les domaines, politique, économique et social, de manière à ce que les femmes et les hommes bénéficient d’avantages égaux et que l’inégalité ne puisse se perpétuer », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Elle n’a pas manqué de rappeler à l’assistance que la nouvelle stratégie 2016-2021 de l’ONUSIDA ambitionne dans son domaine de résultat 5, à parvenir à l’égalité des sexes et à autonomiser les femmes et les filles. Le président du RéBAP + Valentin NASSARA, a remercié les Ptfs que sont l’ONUSIDA et le PNUD pour avoir mis les bouchées doubles afin que l’organisation de cet atelier soit effective.
Les travaux de l’atelier seront clôturés ce vendredi.