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Les commissaires de la commission des finances et des échanges ont travaillé le vendredi dernier au Parlement concernant le rapport à présenter demain au sujet de la loi des finances rectificative exercice 2016. Une loi introduite par le gouvernement de Patrice Talon à l’Assemblée nationale à travers le décret n°2016-106 du 16 juin 2016.
Tout se passe vite au niveau de la représentation nationale concernant l’examen et le vote du projet de loi des finances rectificative pour la gestion 2016. Le gouvernement représenté par le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, ses cadres compétents et les députés de la commission des finances ont travaillé dans la journée du vendredi pour apprêter le rapport à soumettre aux députés en plénière pour adoption ou non. Cette séance de travail a été une opportunité pour le gouvernement de combler les attentes des députés qui ont réclamé des informations complémentaires pour élargir la base de leur connaissance par rapport au projet de loi. La même raison qui a poussé le Projet d’Appui au Renforcement des Capacités et à la Modernisation de l’Assemblée nationale (PARCMAN) d’organiser le séminaire d’information et de formation de la semaine dernière. Une occasion pour des experts de renom d’entretenir les députés sur le contenu du projet de budget remanié en insistant sur les facteurs politiques et économiques. Il s’agit de l’alternance politique intervenue à la tête de l’Etat en mars 2016, la nouvelle mesure gouvernementale résultant de ladite alternance, l’attentisme noté au niveau des opérateurs économiques au premier trimestre de 2016 en lien avec la présidentielle dernière, la persistance du délestage avec ses implantations en termes de surcoût et la faiblesse du rendement du coton pour la campagne 2015/2016.
Par Nicaise AZOMAHOU
Les propos liminaires du ministre Abdoulaye Bio Tchané à la fin des travaux en commission
« C’est désormais une obligation pour le gouvernement, de venir avant le 30 juin, présenter les orientations budgétaires, qui permet d’échanger avec les députés sur les grands axes du budget de l’année prochaine. En réalité, il s’agit de présenter à l’Assemblée nationale, ce que sera notre politique économique l’année prochaine. Nous avons déjà pris des mesures, je les ai présentées. C’est dans le domaine fiscal, qui fait l’objet d’un collectif budgétaire. Mais, c’est aussi des mesures économiques qui vont affecter le cadre général des activités économiques .Par exemple, des mesures sur le foncier, mais aussi des mesures fiscales, des mesures financières comme le paiement des arriérés aux fournisseurs et aux prestataires de l’Etat. Cette rencontre a été une discussion très positive. C’est la première fois que les députés sont soumis à cet exercice et je crois qu’ils ont été très coopératifs dans la ce contexte où l’exécutif a pris un paquet de mesures qui ont un impact sur le budget de cette année déjà en vigueur mais revue en fonction de la nouvelle donne politique. Nous avons réduit successivement les dépenses de l’Etat, et cela va se poursuivre l’année prochaine. Le montant du budget fait un peu moins de 150 milliards comme impact, l’ensemble de ces besoins. C’est quelque chose d’important qui a été fait »
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