Le président de la Cour constitutionnelle, Razack AMOUDA-ISSIFOU a reçu, ce mercredi 28 septembre 2022, une délégation du nouveau bureau de l’Union islamique du Bénin (UIB). La délégation conduite par le président, El Hadj Boukary Lemanou IDRISSOU est allée présenter l’organisation islamique au président de la haute juridiction, et examiné les approches de solutions pour le développement des peuples.

Après l’audience de ce mercredi à la Cour constitutionnelle, le secrétaire général de l’UIB, El hadj Abdoul Jalili YESSOUFOU s’est confié à la presse. Deux mois après leur installation, il est bon selon lui, de voir les autorités du pays pour leur faire la « Salamékou », faire connaître le bureau et marquer leur volonté à coopérer et à collaborer.
« La Cour constitutionnelle, comme l’a dit le président de l’institution est le gardien de notre constitution (…) le gardien de la spiritualité islamique au Bénin. Le président lui-même est musulman et il a d’abord en tant que musulman fait quelques constats au niveau de la communauté. Il a voulu que l’UIB travaille pour que ses décisions soient bien appliquées », a confié El hadj Abdoul Jalili YESSOUFOU.
La question relative à la modification des heures de prières a été abordée au cours de l’audience.
Le président de la Cour constitutionnelle a demandé à l’Union Islamique du Bénin de travailler à ce que les prières finissent effectivement à 13h30, afin de permettre aux coreligionnaires serviteurs de l’État, de continuer de s’acquitter convenablement de l’office religieux de la prière avant la reprise des activités à 14h. Razack AMOUDA-ISSIFOU a rassuré le bureau de l’UIB de son entière disponibilité à aider l’organisation pour l’atteinte des objectifs qui lui ont été assignés.
Avec la réforme horaire opérée par le gouvernement dans l’administration publique, et la pause d’une heure trente qui intervient à 12h30, l’accomplissement des prières de “Djoum’ah” exécutée les vendredis, et de ”Zouhr” les autres jours connaît quelques perturbations chez les fidèles musulmans.