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Seul le Justicier TALON peut révéler YAHOUEDEOU pour ses 25 ans de combat pour le peuple et pour la justice.
Au constat, il faut être un monstre politique pour exister à l’issue du scrutin du 28 dernier, aux côtés d’un homme aussi aimé que Aké Natondé, l’incarnation politique d’akhenaton fils d’Aménophis.
Mais Janvier Yahouédehou est un habitué des combats à mains nues contre des généraux armés. C’est lui qui a le secret de défaire du Yayi sur le terrain.
Aux législatives de 2015 quand il faisait 40256 voix à ( Ouinhi, Zagnanado, Covè, Zakpota et Zogbodomè) contre 41495 pour la puissante machine Fcbe, Yayi était passé deux fois dans la zone.
Lui Yayi contre qui il tentait d’avoir une comparution devant la Haute Cour de Justice. Le pharaon Aké, candidat des Fcbe de Yayi était puissant ministre des TP après son passage au ministère de l’enseignement avec ce gros avantage d’avoir nommé plusieurs enseignants de la zone.
Associé au fait que tous les cadres nommés de la zone avaient reçu pour consigne de descendre sur le terrain, Janvier Yahouédéou ne pouvait qu’être une fourmis vite écrasée. Mais le stratège politique qui connaissait du bout des doigts la recette du phénomène Yayi ,est parvenu alors même qu’il n’était plus rien, à négocier ses 40256 voix contre 41495 contre la mastodonte Fcbe au pouvoir depuis 09 ans.
Cette année encore, le destin a voulu que Yahouédéou croise le fer à la tête du Bloc républicain contre son frère rival Aké Natondé appuyé dans le grenier électoral de Zogbodomè par le progressiste, Lazare Sèhouéto où l’écart des 5000 voix a été déterminant pour justifier la différence des 3000 voix qui sépara les deux Bloc dans cette circonscription électorale.
Mais de Janvier Yahouédéou, il faut retenir qu’il a fait 10 ans d’opposition contre les thuriféraires de Kérékou. 08 ans contre les Fcbe avec l’amère constat que c’est toujours les mêmes qu’il a affrontés dans son combat qui viennent encore lui ravir la vedette dans les nouveaux régimes.
Un tel homme n’a donc aujourd’hui que *Patrice Talon* pour le soutenir. Quand on sait qu’il a été dans l’histoire du Bénin le seul dont le passage au Cos-Lépi n’a pas été critiqué tant le travail est resté dans la dynamique de l’esprit Talon, impeccable, on peu croire qu’il pourra enfin rêver de travailler directement aux côtés de son mentor de la Rupture et du nouveau départ, Patrice Talon pour son suppléant à l’Assemblée.
Mais au cas où le président de la république, seul maître de son jeu politique, voudrait le laisser au parlement, le vétéran de l’expérience parlementaire ( troisième passage à l’Assemblée) pourrait rêver du prestigieux poste de président de cette institution.
Malheureusement pour lui, d’un homme de paix, de dialogue et de partage comme Talon, il ne voudra plus après que la Cour constitutionnelle et l’Exécutif sont présidés par enfants de la partie australe de notre pays, laisser le perchoir à un fils d’Agonlin.
Yahouédéou pourrait donc se contenter d’un poste de vice- président au pire des cas où de premier questeur si sa rigueur à la tête du Cos - Lépi était mise dans la balance quand on sait que l’actuel président est un adepte de la bonne gouvernance.
À quelques jours de l’installation des nouveaux députés puis l’élection du bureau de ce parlement, voilà ce qu’on peut prédire de l’avenir politique du député Yahouédéou qui peut aujourd’hui rêver d’être finalement dans le camp d’un bon manager d’hommes, Patrice Talon.
Aboubakar TAKOU
Journal LE BÉNINOIS LIBÉRÉ du 06-05-2019