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Pourquoi voter Patrice Talon !




Dimanche 20 mars 2016, Nous élirons notre prochain Chef d’Etat au second tour d’une élection présidentielle à grands enjeux. Celui-ci, sera le quatrième que nous connaîtrons de l’ère du renouveau démocratique. Chaque citoyen, remplissant les conditions exigées par notre Loi fondamentale, notre Code électoral, et puis disposant de la Carte d’électeur, devenue un rarissime sésame devra départager deux Candidats. Vingt-six ans après l’historique conférence des forces vives de la Nation où le pays a fait le choix du multipartisme intégral, notre prochain Président de la République sera bien loin d’être un produit « bon teint » de la classe politique béninoise. Un politicien de « pure race », comme le dirait ce scientifique béninois dont je tais le nom, à la tête de notre si belle patrie, on croirait que nous ne sommes pas encore prêts à nous y frotter. C’est du moins ce que laisse croire l’ultime duel du second tour.
Après l’épopée manquée de la présidentielle de 2011 où nous avons, et j’en reste convaincu, fait le choix de nous sortir de cinq années précédentes de « libertinage » sans succès. Contraints par certains de nous offrir cinq années supplémentaires de vicissitudes, d’interminables errements, le moment est enfin arrivé d’écrire une nouvelle « brillantissime » page de notre histoire.
Le « Premier Ministre » Lionel Zinsou, candidat de l’alliance FCBE-PRD-RB, et Patrice Talon, désormais porte-étendard de la coalition de la rupture, sont les deux candidats parmi lesquels nous devrons choisir le prochain Président de la République. « Désormais, nous avons deux hommes devant nous, deux hommes qui ne cachent personne d’autre et qui sont eux-mêmes pour le peuple et qui nous proposent un avenir » comme l’a si bien dit Lionel Zinsou, quelques heures après la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle.
Des deux hommes qui nous restent, chacun se positionne comme l’incarnation de la rupture. Ceci étant, l’un a eu la délicate ingéniosité de s’y croire après avoir senti le cinglant désaveu autour de sa « Rupture dans la Continuité ». L’autre a sans doute le précieux mérite d’avoir posé quelques années plus tôt les premiers jalons de son abnégation, de sa détermination à opérer la Rupture.
« Ecrire et refaire la réalité de son pays à son gré, ce n’est point un privilège. Le faire, c’est user d’une certaine liberté d’expression comme celle de parler » disait Jacques Ferron. Vous comprenez donc que la marche dans laquelle nous nous sommes engagés depuis cinq ans maintenant, que nous avons accélérée aux législatives de 2015, doit arriver à son terme. Oser ne pas le faire, a tout d’une offense à notre propre bonheur, à notre propre avenir et au futur que nous bâtissons pour notre pays. Françoise Loranger ne s’est-elle pas interrogée de savoir si « les moments les plus heureux ne sont-ils pas ceux-là où précisément l’on agit en toute liberté, avec un naturel parfait, ceux où l’on arrive à s’exprimer par des actes qui, loin de nous contrarier, nous permettent de nous épanouir ? »
Voulons-nous enfin d’un homme politique à la tête de ce pays ? Oui je vous sais marqués d’un ardent désir, notamment au regard du nauséabond débat voulant faire croire que les hommes politique ont quitté l’arène. Un ami m’a longtemps rappelé ces dernières 24 heures qu’il faut éviter l’échec absolu de la classe politique. Il était convaincu que des acteurs politiques connus pour leurs luttes aux côtés du peuple doivent encore rester dans la bataille.
Face à sa demande pressante, je me rendis compte que des deux candidats en lice, il y en a sorti des rouages de notre classe politique. Et « c’est le moment de pouvoir nous rendre au bout de ce bonheur, signe de liberté ».
Patrice Talon, cet homme, qu’on le veuille ou pas, a connu son ascension en serpentant les couloirs de nos formations politiques. Oui, il aura prospéré dans les affaires. Il aura été un homme d’affaires hautement incrusté dans les arcanes du pouvoir. Je ne ferai pas l’apologie de tous les procès qui lui sont faits en raison des affinités et des intimités qu’il a entretenues avec le régime presque « défunt » du Président Boni Yayi autour de nombreuses affaires juridico-financières. Des affaires dont on nous rejoue les disques depuis de nombreuses semaines. Espèrent-ils arriver à faire gagner Lionel Zinsou en surfant sur de délicats dossiers dans lesquels Patrice Talon aura presque pris à chaque fois le dessus dans les batailles juridiques. Les nombreuses décisions de justice en sa faveur, n’en parlons-pas.
Patrice Talon, reste dans ce second tour, bel et bien un candidat « politique ». Que dites-vous de son implication personnelle et active dans l’arène politique depuis l’amorce de la sulfureuse tentative de révision de la Constitution. Si l’échec de Boni Yayi et de ses sbires à « modifier » ou « réviser » notre loi fondamentale est associé à l’activisme ambiant de « l’homme du Coton », ne trouvez-vous pas en cela un engagement politique ? Boni Yayi n’a-t-il pas lui-même reconnu publiquement lors de ses nombreux « shows » télévisés à nos frais que Patrice Talon, devenu, comme le disent si bien certains, son « ennemi juré », est un militant politique ?
Combien sont-ils ces députés des deux dernières législatures à ne pas revendiquer le militantisme politique de Patrice Talon à leurs côtés. On était bien nombreux, des millions de béninois à sauter de joie en cette longue et redoutable nuit du 19 Mai 2015 où Me Adrien Houngbédji redevint Président de l’Assemblée Nationale. Qu’avons-nous dit d’autre ce soir du 19 Mai 2015. Ce retour en force de l’opposition à l’hémicycle, nous sommes encore bien nombreux à l’attribuer à l’engagement de Patrice Talon.
Nous avions alors décidé comme un seul homme, d’honorer la retentissante clameur de ce 19 Mai 2015 jusqu’au terme du dernier mandat de Boni Yayi. Dès lors, nous avions cru à une marche d’ensemble jusqu’au 06 Avril 2016, jour de l’investiture du prochain Président de la République.
Notre volonté manifeste de rupture, Patrice Talon l’a soutenue. Il l’a portée avec nous. De près comme de loin. Il était là quand nous avions arboré fièrement le rouge pour dire non avec grande véhémence à la révision de la Constitution. Il était là quand nous avions décidé de redonner le pouvoir au peuple à l’hémicycle, pour ne pas dire à l’opposition. De mille et une manières, l’homme s’est construit à nos côtés. Dans l’ombre, comme face aux projecteurs.
Avec Patrice Talon, réécrivons l’histoire. Donnons-nous enfin un Président, sorti qu’on le veuille ou pas des coulisses de la vie politique nationale. Mon intime conviction me donne l’assurance que nous y parviendrons. C’est aussi cela ma considération de la rupture.
Que vaut donc la rupture avec Patrice Talon ?
Dans la gouvernance politique, sa connaissance du très « dangereux » terrain politique qui est le nôtre au Bénin, lui en donne l’avantage. Je reste convaincu qu’il s’en servira aux côtés de ces hommes et femmes que nous portons en estime pour leurs compétences et leurs parcours, Abdoulaye Bio Tchané, Pascal Irénée Koupaki, Joseph Djogbénou pour ne citer que ceux-là. Une kyrielle d’expériences et de vécus légitimes dans ces redoutables moments pour avoir l’intelligence de la situation et passer à l’action.
Dans la gouvernance économique, notre pays a besoin d’un nouveau souffle. Il a besoin de plus d’investissements, plus d’hommes et de femmes capables d’assurer la relance économique. La capacité d’assurer la relance économique, Patrice Talon en sait quelque chose. Ne vous y méprenez pas, Patrice Talon a aussi une bonne connaissance du monde des investisseurs, du milieu des affaires. Que dire des autres membres de la Coalition de la Rupture ? Certains comme Abdoulaye Bio Tchané, en rencontrent des centaines par année. Il en est un lui-même, avec des entreprises à son actif. Il a aussi accompagné certains pays de la sous-région à développer un tissu productif local avec de fortes retombées économiques et sociales dont on en voit les progrès aujourd’hui. Je me garde d’en citer. La rupture dans la gouvernance économique, c’est aussi cette détermination de confier la gestion de ce pays à quelqu’un qui connait si bien le potentiel économique du pays. Un potentiel économique qu’il a contribué à développer. Contrairement à ce qu’insinuent les procès qui lui sont faits aujourd’hui pour avoir acquis sa fortune sur le développement du potentiel économique du Bénin. Cette expérience du terrain, Patrice Talon saura en faire profiter le Bénin. C’est indéniable. Ayons foi en nous et assurons-nous qu’il pourra compter sur le soutien de tous les Béninois convaincus qu’un espoir renaîtra au soir du 20 Mars. Partant d’une bonne gouvernance économique, nous construirons ensemble un pays de justice sociale et d’équité.
Dans la gouvernance sociale, nous menons une implacable lutte depuis des années. L’action sociale, l’engagement en faveur des couches les plus précaires n’est point un outil de marketing politique. Délaissons-nous donc du tollé qu’organisent les uns et les autres autour des actions qu’ils ont posées dans le pays. D’ailleurs, les mesures sociales anachroniques, marquées par un appauvrissement du peuple voire son aliénation pour en faire un « grenier » électoral, n’ont jamais apporté des réponses durables. Réussir la justice sociale, c’est lutter contre le chômage, apporter des emplois, un minimum de revenus non pas toujours en aides sociales mais par de véritables mécanismes d’acquisition et de possession de revenus. Patrice Talon a la capacité de par son expérience d’entrepreneur, non des moindres, d’agir à la racine du mal. C’est aussi avoir le sens d’agir pour une éducation de qualité, la santé, l’énergie, l’eau, la culture et les infrastructures sportives. Les Très respectables Abdoulaye Bio Tchané, Sébastien Ajavon sont des exemples de cet engagement de longue date pour une autre gouvernance sociale où chaque Béninois a sa part de justice sociale.
Le moment est donc venu pour que nous confiions notre pays à un homme loin de toute fanfaronnade d’homme providentiel. Car des hommes providentiels, des messies d’un jour, des technocrates d’un soir, nous en avions déjà connu. Qu’avions-nous retenu de leur passage ? Au cours des dix dernières années, ce fut un flagrant délit d’incapacité notoire de bonne gestion, de bonne gouvernance politique, d’unité nationale.
Comme le réclamait Paul-Emile Borduas en 1948, « Sans repos, ni halte, en communauté de sentiment avec des assoiffés d’un mieux-être, sans crainte des longues échéances, dans l’encouragement ou la persécution, nous poursuivons dans la joie notre sauvage besoin de libération. »

Chedrak Sylvain De Rocher CHEMBESSI

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