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Dans le viseur de la justice après les manifestations annonçant la fin du mandat du président de la République et qui ont donné lieu à des casses le 06 avril dernier, plusieurs personnes ont été déposées en prison. Leur procès s’ouvre le 27 juillet prochain.
Une trentaine de personnes ont été arrêtées mercredi 07 avril 2021 à Cotonou et présentées au Procureur de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) dans le cadre des protestations violentes contre la prorogation du mandat du président de la République. Un nombre qui n’est pas encore confirmé par les autorités judiciaires. Mais, selon Me Gnihoué cité par Matin Libre, les personnes interpellées sont accusées de « troubles à l’ordre public, destruction de biens publics et terrorisme ».
Certains des manifestants interpellés sont en détention à la prison de Missérété, d’autres sont à la prison civile de Cotonou ou encore à la prison civile de Ouidah. Le 27 juillet prochain est la date retenue pour leur procès.
Les interpellations se poursuivent pour d’autres personnes impliquées dans les violence en cette période électorale.
M. M.