1308 visiteurs en ce moment
La répression des motos non immatriculées reprend le 1er décembre prochain selon le moratoire accordé aux motocyclistes par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique. A quelques jours de cette date, le directeur général de l’Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva, lors d’une conférence de presse dans la matinée de ce vendredi 16 novembre 2018, a porté à la connaissance du public que plus de 500 000 motos manquent encore à l’appel. « Si nous faisons une statistique cumulée de ce que nous sommes venus retrouver au 31 décembre 2015, et ce qui est fait de 2016 jusqu’à la date d’aujourd’hui, nous sommes à 507 315 dossiers d’immatriculation », a-t-il informé. Ce qui laisse supposer selon Thomas Agbéva que, par rapport à la valeur cible de 1 million, on est aujourd’hui à 50,7%. Pour lui, ce taux d’exécution est encore loin du compte.
Au sujet des motos qui ne disposent d’aucune pièce d’identification, le directeur général de l’Anatt renseigne que ces motos peuvent désormais être aussi immatriculées moyennant entre autres, une fiche de déclaration de perte des documents liés aux motos.
Outre le certificat de perte, les propriétaires de ces motos doivent également prendre au niveau des commissariats, l’acte de témoignage qui doit aller avec au moins deux témoins.
Par rapport aux motocyclistes ayant régulièrement rempli les formalités et dont les plaques ne sont pas encore disponibles, Thomas Agbéva indique qu’il leur suffira de présenter la quittance de demande d’immatriculation à l’occasion des contrôles. Les autorités en charge de l’établissement des plaques d’immatriculation, rassure-t-il, sont à pied d’œuvre pour leur livraison à bonne date.
F. Aubin AHEHEHINNOU