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Ils sont 10 chefs d’Etat et de gouvernement à s’investir dans le but de trouver une solution à la crise qui sévit en Guinée Bissau. C’était ce vendredi 14 avril dans la capitale togolaise.
Les chefs d’Etats de la CEDEAO étaient à Lomé pour trouver une solution à la situation qui prévaut en Guinée Bissau. La crise politico-institutionnelle que traverse ce pays depuis quelques années reste la préoccupation de tous les chefs d’Etat de la zone CEDEAO. A l’instar des autres chefs d’Etat, le Président Talon s’est dit apte à s’impliquer afin que la paix revienne dans les pays membres de l’Union. Selon le chef de l’État béninois, le dialogue est le seul canal pour une sortie de crise. Ainsi le maintien du dialogue entre le pouvoir en place en Guinée-Bissau et ses principaux adversaires, devra être prioriser par les parties. Un dialogue préconisé par les chefs d’Etat de la CEDEAO qui augura d’une issue heureuse de la crise.
Au terme de leur rencontre, un communiqué final a sanctionné leur huis clos. Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a nommé M. Aristide Gomez au poste de premier ministre. Cette nomination consensuelle sera confirmée par décret présidentiel. Le nouveau premier ministre devrait être soutenu par le PAIGC, parti au pouvoir et le PRS qui est le principal parti de l’opposition bissau-guinéenne.
L’autre préoccupation sur laquelle les chefs d’Etat ont mis l’accent est la reprise des travaux au parlement. L’assemblée des Chefs d’États et de gouvernement a souhaité l’ouverture du Parlement pour le 19 avril 2018. Elle s’activera par ailleurs sur la nomination des membres de la Commission électorale et de la prorogation de la législature. Pour les prochaines élections législatives en Guinée-Bissau, elle est projetée pour le 18 novembre 2018. Un comité composé du Président Alpha CONDE de la Guinée, du Président Faure GNASSINGBE du Togo et du Président de la commission de la CEDEAO, M. Jean-Claude BROU est mis en place pour la facilitation de la feuille de route. Outre le cas de la Guinée- Bissau, les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris l’engagement d’explorer les pistes nécessaires pour la sortie de crise au Togo. Ils ont invité la classe politique et la société civile à s’abstenir de tout acte de violence et tout agissement susceptibles de constituer une menace à la paix et la stabilité du Togo.
Giscard AMOUSSOU