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L’étude en plénière des dossiers relatifs à la levée de l’immunité parlementaire des députés Djènontin, Bako et Atao n’a pas été sans polémiques et sans invectives. Ayant dirigé les débats avec tact et professionnalisme, Maître Adrien Houngbédji a été dans le viseur de beaucoup de gens notamment ses collègues avec qui il collabore à l’hémicycle et qui pourtant devraient le féliciter pour être resté coller aux textes tout le temps. Le cas le plus touchant a été celui du député Simplice Codjo, qui une fois ayant pris la parole, a critiqué la manière avec laquelle la gestion de ces dossiers se fait par le président de l’Assemblée nationale. Malgré le dynamisme de Me Adrien Houngbédji à contenir tout le monde, le député est allé jusqu’à faire allusion en rappelant le parcours du président de l’Assemblée nationale, un parcours qui selon Simplice Codjo ne permettrait pas au président de cautionner l’injustice. Comme le dit un proverbe "c’est en colère qu’on crache tout ce qui est dans son ventre". Mais les propos de l’élu du peuple n’a pas amené le président à user de ses prérogatives mais comme un bon père de famille, Me Adrien Houngbédji a réagit avec délicatesse. "Notre règlement intérieur m’autorise à censurer les attaques contre ma personne. Pourtant, je ne l’ai pas fait. Si je ne l’ai pas fait, c’est parce que j’ai un parcours qui me met au dessus de tout ce que vous avez dit", lance-t-il pour faire comprendre au député que malgré toutes les attaques, il se met au-dessus de la mêlée. Aussi, ajoute-t-il pour montrer à tous, tout qu’il a tout accepté dans sa vie. "J’ai été condamné à mort dans ce pays sans jugement. J’ai été condamné dans ce pays à l’exil pendant 15 ans, ma famille brisée et j’ai même été spolié. Donc s’il vous plaît, arrêtez !’’
G.A.