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Invité sur e-télé dimanche 1er septembre 2019, le président de la commission des lois, Orden Alladatin fait la lecture des 100 jours de la huitième législature de son installation à ce 16 mai 2019. Il expose entre autres les réformes en cours au sein de l’administration parlementaire.
Après leur installation les députés de la huitième législature font leur parcours dans la sérénité. Malgré les événements malheureux survenus lors des législatives, la huitième législature vient de boucler ses cent premiers jours. Orden Alladatin se dit fier d’être membre de cette législature et entend travailler pour son avancement. Une mandature de réformes selon le président de la commission des lois. Pour lui, « c’est une charge, c’est une mission et un honneur d’être parmi l’élite appelée à représenter 11 millions de Béninois à l’Assemblée nationale ».
Même s’il déplore les événements survenus pendant et après les élections, le député pense que ces événements sont désormais inscrits dans le passé et il faut que chacun s’unisse pour travailler au bon fonctionnement du parlement. Le mieux selon lui est que « nous avons été aux élections et 83 députés ont été élus et installés ».
Il reste confiant qu’il s’agit d’un parlement de défis et de nombreuses réformes sont en cours au sein de cette huitième législature. Saluant l’engagement de M. Louis Vlavonou, le président de la commission des lois souligne que le personnel en cours de redéploiement. Il rappelle entre autres, la campagne de ponctualité qui bat son plein actuellement au sein de l’administration parlementaire. M. Alladatin indique que les autorités parlementaires font des visites inopinées notamment les questeurs et même le président de l’Assemblée nationale pour vérifier la ponctualité et la présence au poste au sein de l’administration. Des réformes sont entreprises au niveau de la cérémonie des couleurs, des plénières ou sessions.
En ce qui concerne le fonctionnement des différentes commissions, il confie qu’elles travaillent désormais les mercredis pour laisser les vendredis aux travaux de terrain. Comme exemple du fonctionnement normal de ces commissions, il fait allusion au vote du budget 2020 de l’Assemblée nationale qui permet au gouvernement de l’intégrer au budget général de l’Etat exercice 2020 en cours d’élaboration.
Concernant la présence au parlement de seulement deux partis, il précise que « Nous allons inexorablement vers la constitution de grands partis politiques. Et les signaux sont au vert ».
Orden Alladatin explique que c’est la réforme du système partisan qu’il ne faut pas abandonner. Pour lui, « nous sommes dans une période de transition ».
Le député n’a pas manqué d’aborder la question de la relecture de la loi fondamentale que les gens mettent en branle. Pour lui, le projet envoyé par l’ancien gouvernement n’est pas retiré. Il explique que si un député introduit une loi qui n’est pas voté au cours des sessions ordinaires ni extraordinaires, cette loi est renvoyée s’il désire revoir et réintroduire. Pour le moment, personne n’a encore abordé la question de révision de la constitution. Il a aussi relevé quelques incohérences dans la lecture de la loi à propos de la désignation des députés pour le Cos-Lépi.
Le président de la commission des lois informe que le code électoral en vigueur ne parle pas d’opposition mais de minorité et de majorité parlementaire. Aussi rappelle-il que leur rôle est de contrôler l’action du gouvernement.
Néanmoins, ils sont prêts à donner les moyens au gouvernement pour le bien des populations.
Pour lui, l’autre chose qui est aussi importante est que « chacun de nous doit travailler pour déconstruire la mauvaise image que l’opinion a des députés ».
G.A.