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Le Bénin traverse depuis quelques semaines une impasse engendrée par l’organisation des élections législatives de 2019. Une situation que le Fâ avait prédit en décembre dernier. Le professeur David Koffi Aza, invité de l’émission “Politiquement show” sur la chaîne Canal3 ce mardi 23 avril 2019, revient sur les prédictions du Fâ en ce qui concerne le scrutin du 28 avril prochain. Il a invité la population à ne pas céder à la violence et aller voter dans la sérénité.
Selon le professeur David Koffi Aza, la situation qui prévaut au Bénin était prédit par le Fâ et figure dans le rapport de l’année 2019. D’après lui, pour mieux cerner ce qui se passe aujourd’hui, il faut se référer au rapport qui a été publié en décembre passé. « Au niveau de la page 31, le Fâ (...) signale une situation de désaccord, un conflit de vif foyer, de tension qui engendrera d’énormes instabilités, de préoccupations d’urgences. Cet état de chose peut dégénérer en une cascade de violence qui nuit si l’on ni prend garde. Ainsi, l’opprobre pourrait s’abattre sur la nation, ce serait une déchéance et une descente aux enfers », a-t-il déclaré.
« Déjà depuis décembre, on tirait la sonnette d’alarme », a signalé le prête du Fâ.
Sur le plan politique, le Fâ a attiré « l’attention sur les conflits lattant et autres tiraillements incompatibles à la paix et à l’harmonie en cité. De même, il signale la perfidie de certains fils apatrides au dessin machiavélique empêtrés dans de vastes complots contre la nation dont les agissements belliqueux doivent être surveillés de très près pour éviter au pays des affrontements, l’usage des armes à feu ou de destruction massive se fera si les ardeurs et les élans des probables instigateurs ne sont pas émoussés ou étouffés ».
A en croire, le professeur Aza cela veut dire qu’il y aura des gens dans l’ombre qui vont instrumentaliser les autres pour les inciter à la violence aux affrontements et autres. La plupart de ceux-là souligne-t-il, n’ont pas leur famille ici et ont toujours plusieurs nationalités. Du coup, quand la situation va dégénérer, ce ne sont pas les incitateurs à la violence qui seront les premières victimes mais la grande masse qui va rester.
« On n’ira pas à la violence, c’est clair parce que les dispositions ont été prises par la Fâ », rassure-t-il. D’après le prêtre, des sacrifices et des rituels ont été faits et sont toujours en cours pour qu’on en arrive pas au pire.
Il déplore le fait que les citoyens ne lisent par les rapports quand le Toffa est exécuté. « Certains se sont juste accrochés à des prédictions dans le domaine de l’économie où le Fâ a dit économiquement le pays se portera mieux en 2019 qu’en 2018. (...) Il y a pleins d’autres prévisions que le Fâ avait fait qui se déroulent actuellement mais nous nous sommes confiants », informe-t-il.
A la page 34 du rapport, le Fâ informe que : « Quoiqu’on dise la population répondra favorablement à l’appel du roi (chef) lors des grands rendez-vous de rassemblement et de décision ». Ce qui veut dire que le 28 avril prochain les élections auront lieu, la population va répondre favorablement et sortira massivement pour aller voter.
« La victoire au soir du 28 avril sera une victoire du peuple et non celle d’un individu », souligne le prête du Fa.
Le professeur Aza invite la population à lire le rapport du Toffa et à savoir quels sont les comportements adéquats qu’il faut adopter pour que notre pays ne sombre pas dans la violence. « Je préfère qu’à défaut de participer à la construction du pays, il faut pas détruire le pays. Si vous ne pouvez pas ajouter quelque chose, ne détruisez pas ce qui existe déjà ».
Il invite la population à ne pas céder à la violence et aller voter massivement le 28 avril prochain.
Akpédjé AYOSSO