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Toutes les sélections nationales de football sont désormais éliminées des campagnes internationales de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale de football association (FIFA). Après ces éliminatoires des sélections, il est important de mettre en place une nouvelle politique pour le rayonnement du football béninois. Tous les acteurs à divers niveau doivent tirer les leçons de ces échecs. De l’État central à la fédération béninoise de football en passant par le ministère des Sports, tout le monde doit tirer leçons de ces éliminations en faisant un examen de conscience pour situer les responsabilités de ces contre performances des sélections nationales.
Que faire ?
Nommée à la tête du ministère des sports au lendemain de l’élection du Président Patrice Athanase Guillaume Talon, le Ministre Oswald Homeky doit finalement rendre public son plan d’actions pour le sport béninois. Cela permettait aux acteurs du sport de le décortiquer et d’avoir une idée sur la vision du Gouvernement pour le Sport au bénin. Si lors de sa prise de service, il a annoncé une agilité des chances et d’attention envers toutes les disciplines sportives, il est nécessaire de mettre en place une politique de développement du sport au Bénin pour mette fin à la navigation sans repère. L’autre aspect très important est la mobilisation des ressources financières. Il est du ressort de l’État de mettre à la disposition des associations nationales, les moyens financiers nécessaire. Ceci passe par le vote de la loi sur le financement du Sport qui dort depuis des années à l’Assemblée nationale. Après la débâcle de Bamako, il vaut mieux laisser les considérations inutiles liées aux éléments qui n’ont rien avec le terrain et penser à l’avenir de notre football. En ce qui concerne le coup de balai que les uns et autres proposent, il faut être prudent. La dissolution de l’équipe nationale en 2010 n’a rien apporté au football béninois. Quant au sélectionneur Oumar Tchomogo, les dirigeants du sport béninois devraient lui proposer un nouveau challenge, car le changement cyclique des entraîneurs à la tête de nos sélections sont aussi sources des échecs enregistrés. Connaissant très bien la maison désormais, l’ancien capitaine des Écureuils sait à quoi s’en tenir pour écrire les nouvelles pages de son histoires. Il faut plutôt que les acteurs aillent à la réconciliation. La première étape de cette réforme est la mobilisation des moyens et la deuxième, le toilettage des textes des fédérations, surtout celles qui sont en crise. La Fédération béninoise de football doit travailler à mériter la confiance de tous les acteurs. Les prochains challenges de Anjorin Moucharaf et de toute son équipe sont le lancement du championnat de football, les préparations des équipes pour le tournoi de l’Ufoa, de l’Uemoa, de la francophonie, du championnat d’Afrique des nations et autres. Place donc au travail.
Par:Pérez LEKOTAN
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