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Les rédacteurs du Catéchisme de l’Eglise Catholique, en cherchant à poser et scruter le problème du désir de Dieu chez l’homme et en tout homme, se sont donné pour préalable de se demander au 26e paragraphe ce que « Croire » signifie et surtout non pas au plan théorique ni pratique seulement, mais aussi et avant tout existentiel :
« La foi est la réponse de l’homme à Dieu qui se révèle et se donne à lui, en apportant en même temps une lumière surabondante à l’homme en quête du sens ultime de sa vie ».
C’est donc d’abord et avant tout Dieu qui prend l’initiative non seulement de se révéler, mais aussi de se donner voire de façon suffisamment éclairante pour que l’homme puisse le découvrir et l’accueillir. Si la réponse de l’homme est en outre clairement tout autant de l’initiative divine, la part de l’homme nous semble fondamentalement relever de l’accueil qu’il fait de ce Dieu qui se propose et qui en même temps concède ou même confère la grâce d’être perçu, compris et reçu. Ceci pourrait susciter la question de la responsabilité réelle de ceux et celles qui soutiennent ne pas avoir la foi en Dieu et même n’en veulent point. Mais ce n’est pas tout à fait cela qui nous préoccupe particulièrement dans ces colonnes-ci. Nous nous interrogeons plutôt au sujet de ceux et celles qui pensent et croient avoir reçu le don et la grâce de la foi, pour nous demander, quel sens ils donnent vraiment à cela, et s’ils sont véritablement conscients qu’il s’agit surtout d’une quête et même de l’unique quête par excellence du sens ultime de leur existence qui se vit au quotidien de la vie. (…) Lire l’intégralité sur http://croixdubenin.com/articles/editoriaux/82-n-oublions-pas-quel-est-le-sens-ultime-de-notre-vie
Abbé Magloire Acapovi
Directeur de publication La Croix du Bénin