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Démarrée au début du mois en cours, l’opération de dégagement des lieux publics se poursuit dans les grandes cités ou localités du Bénin. Un premier bilan permet d’affirmer que malgré des mécontentements observés ici et là dans les zones ciblées, il y a incontestablement des points positifs dans cette opération qui a des airs de campagne de salubrité.
"On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs" dit-on. Cet adage correspond bien à l’opération de dégagement des lieux publics initiée par le gouvernement et non le pauvre préfet de Cotonou, Modeste Toboula afin d’assainir les principales villes du pays . A préciser que ce dernier n’est que le bras exécutant de cette opération qui fait et continue de faire grincer des dents au niveau de certains. En effet, dans cette affaire de déguerpissement des lieux publics, nombreux sont les gens qui ont vu leurs baraques, ateliers, boutiques, petits marchés, lieux de vente de produits divers, les alentours immédiats de leurs maisons, détruit ou cassé. Dans ce lot, il faut également citer ces garages, chaussées, escaliers, démolis ou détruits. D’où ces mécontentements et autres sautes humeurs observés un peu partout. Mais dans l’ensemble, beaucoup de personnes apprécient l’opération de déguerpissement qui permet de voir la libération de certaines voies et caniveaux, d’avoir plus de visibilité concernant les artères, les maisons et les places publiques ainsi que les fameuses réserves administratives, ces terres volées à l’Etat par des individus aux intérêts égoïstes et personnels. Par ailleurs, comment ne pas saluer ladite opération qui a permis de rendre propre les rues, voies, alentours de maisons, etc ? Comment ne pas saluer cette fluidité dans la circulation à Cotonou par exemple ? Cas de la zone allant de l’ancien parc automobile du marché Dantokpa à la pharmacie "Les quatre Thérapies"en passant par le carrefour Saint Michel ? Enfin, comment ne pas saluer les pourtours dégagés de ces écoles et collèges à l’instar du Ceg Dantokpa ? Autrement dit , on peut être contre le préfet Toboula ou les autorités de la rupture sur d’autres plans ; mais sur celui des dégagements des lieux publics, on ne peut qu’être d’accord si l’on est un citoyen raisonnable, adepte de la propreté, de l’ordre, de la justice, de la paix et du bien. "C’est depuis 1960 qu’on aurait pu commencer cette opération pour discipliner le Béninois" fulmine le vieux Mensah, administrateur civil à la retraite. Et à Dame Elizabeth, ménagère de déclarer qu’il faille décorer l’ancien chef de la circonscription urbaine de Cotonou, Jérôme Dandjinou qui dans un passé récent, avait commencé ce genre de travail. Comme on le voit, malgré les intoxications, mécontentements et autres tristesses de certains, les Béninois soutiennent l’opération de dégagement de lieux publics
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