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Le personnel de Bénin Marina Hôtel continue de donner de la voix. Ils réclament que l’Etat béninois reprenne en main la gestion de cet établissement hôtelier.
Le personnel de l’hôtel est monté à nouveau au créneau, le samedi 11 février dernier, au cours d’une conférence de presse à laquelle, a pris part, Paul Essè Iko, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Cette sortie médiatique fait suite à la lettre ouverte adressée le 26 Avril 2016, au Président Patrice Talon pour dénoncer la situation inquiétante des travailleurs de cet hôtel.
Pour le porte-parole des travailleurs de Bénin Marina Hôtel, le cahier des charges et conditions en son article 13 relatif au personnel de l’hôtel, alinéa 13.3 portant acquis sociaux, oblige Martin Rodriguez, le repreneur de l’établissements, à respecter « les acquis sociaux et autres avantages dont jouit au jour de la signature de la convention de vente le personnel ». Sont considérés comme acquis sociaux, les salaires et autre avantages sociaux de l’accord d’établissement en vigueur. Ce qui n’a jamais été respecté. Selon le Secrétaire Général du SYNTRA-BMH Barnabé Lagbenou, les travailleurs de cette structure ont vu leurs avantages sociaux remis en cause par l’acquéreur.
L’autre point de discorde entre les travailleurs et les dirigeants est la rénovation de l’hôtel et l’extension qui comporte 54 suites présidentielles convertibles en 108 chambres ministérielles et 108 chambres standard dans un délai maximum de 26 mois à compter de la date de signature de la convention de vente. Mais 13 ans après la cession de l’ex-hôtel Sheraton rien n’a été fait.
Autant de griefs que nourrissent les travailleurs de cette structure contre leur employeur. Aussi, exigent-ils que l’Etat reprenne en main la gestion de cette entreprise dont le privé à montrer son incapacité à gérer.
Armel TOGNON