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Le pays va mal. Le dialogue social est en panne. Les partenaires sociaux dont les revendications ne sont pas satisfaites veulent passer à l’extrême en décrétant une grève générale dans tous les secteurs d’activités.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le droit de grève retiré aux agents des secteurs de la justice, de la santé, des paramilitaires et autres.
Déjà, l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) a décrété cinq jours de débrayage pour compter du lundi 8 janvier et ce par tacite reconduction jusqu’au retrait de la loi querrellée.
Les autres centrales et confédérations syndicales s’apprêtent aussi à suivre leur pas.
En prélude à ce mouvement général, les partenaires sociaux mobilisent leurs militants à la base.
Il est prévu des assemblées générales mardi 09 janvier 2018 à 9h dans tous les départements du pays pour décider d’un mouvement d’ensemble.
Une rencontre de synthèse des assemblées générales sera tenue jeudi 11 janvier 2018, à la bourse du travail de Cotonou en vue de la décision à prendre.
Les centrales et confédérations syndicales organisent un grand sit-in vendredi 12 janvier 2018 à 8h sur l’esplanade de l’Assemblée nationale à Porto-Novo.
Aux dernières nouvelles, le Front d’action des trois ordres d’enseignement veut se joindre au mouvement généralisé de grève.
Face à la crise, le gouvernement aurait décidé de faire des réquisitions pour atténuer les effets du débrayage sur certains secteurs sensibles de l’administration.
Dossou MIALO
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