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Le président du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption a animé une conférence de presse ce mercredi 18 octobre 2017, à Cotonou. Jean-Baptiste Élias a présenté aux hommes des médias le rapport de la première édition des journées nationales de la gouvernance tenue en juin dernier à Grand-Popo. Selon le rapport, la corruption a la peau dûre malgré les initiatives gouvernentales de combattre le fléau.
Plusieurs acteurs politiques, des membres de la société civile, des partenaires techniques et financiers et d’autres experts de la gouvernance ont participé à ces assises à Grand-Popo. Au cours de sa conférence publique ce mercredi, le président du Fonac a informé les journalistes des recommandations issues des échanges de Juin dernier. Il ressort du rapport des Journées nationales de lutte contre la corruption que, malgré les efforts consentis par les gouvernants, pour combattre la corruption au Bénin le phénomène perdure.
<< L’élément capital que nous avons retrouvé après les études, c’est l’impunité qui fait le lit de la corruption. Voilà pourquoi nous avons retenu le thème, pour cette première édition : Gouvernance et lutte contre l’impunité au Bénin : état des lieux et défis >>, a expliqué Jean-Baptiste Elias, prédisent du Fonac. Il a aussi rappelé quelques recommandations adressées au gouvernement, aux institutions et aux organisations sociales à l’issue de cette première édition des journées nationales de la gouvernance.
<< La première , systématiser la déclaration des patrimoines par tous les membres du gouvernement dans le délai de quinze jours prescrit par la loi ; mettre rigoureusement en application le mécanisme de dotation des hauts emplois techniques dans l’administration publique ; mettre en place un dispositif efficace transparent pour en finir avec les fraudes dans l’organisation des concours d’entrée à la fonction publique, procéder à la relecture de la loi n•2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin, infliger les sanctions prévues aux personnes astreintes à l’obligation de déclaration des biens qui ne se conforment pas aux textes en vigueur>>, a rappelé Jean-Baptiste Elias.
Les dites recommandations sont formulées à l’endroit du gouvernement, des parlementaires, de la Cour suprême, de la Haute Cour de justice, de la HAAC, du CES, de l’ANLC, de l’Autorité de régulation des marchés publics, de la CCIB, de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
L’organisation des journées nationales de la gouvernance est soutenue par le projet Initiative de coopération sécuritaire en Afrique de l’Ouest et financé par l’USAID.