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Par 62 voix pour, 19 contre et 01 abstention, les députés ont une fois encore rejeté le projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990, un projet cher au gouvernement de la Rupture. Après le rejet de la proposition de loi portant amendement de la constitution, les députés Orden Alladatin et Jean-Michel Abimbola, tous du Bloc de la majorité parlementaire, ont exprimé leurs déceptions par rapport à cet échec.
Orden Alladatin, rappelant tous les reproches qui ont été faites à ce ‘’projet révolutionnaire’’ pour le pays en avril dernier, estime que ses collègues de l’opposition sont animés d’une volonté de nuire au pays. Pour lui, la minorité parlementaire a inventé des arguments pour pouvoir bloquer la prise en considération du projet. « Il y a eu des questions majeures sur lesquelles nous avons été interpellés par le passé et avec grand acuité ces derniers moments », a-t-il déclaré sur la radio nationale. Il a ajouté que ces questions qui sont des questions majeures, tout le monde peut s’entendre.
Pour le moment, il a une proposition qui est venue et l’on peut faire l’effort de ne pas y ajouter d’autres questions même s’il y en a qui sont d’intérêt, a recommandé le député UN. « Nous n’avons pas compris l’argument que les adversaires de cette proposition ont trouvé pour pouvoir boycotter », se désole Orden Alladatin. Même en salle, poursuit-il, du point de vue du contenu, les gens ont dit qu’ils n’ont rien à reprocher au projet mais ils ont trouvé des arguments de ‘’ruse’’ et de ‘’rage’’ pour bloquer la proposition. Leur préoccupation selon lui, n’était pas le contenu, mais plutôt de bloquer et d’empêcher le projet d’évoluer.
L’honorable Jean-Michel Abimbola, lui aussi membre du Bmp, renseigne que la majorité parlementaire a essayé de dialoguer, d’échanger avec la minorité parlementaire afin que des points de convergence puissent être trouvés. « Nous sommes en politique et ce qui peut sembler blanc d’évidence à tous, peut sembler gris voire noir. Vous avez beau certifié que c’est blanc, en politique vous avez le droit de dire que c’est violet, noir ou rouge », a-t-il confié. Regrettant toutefois que l’ensemble des députés de la minorité n’aient été convaincus, Jean-Michel Abimbola, pense que le peuple souverain devrait maintenant arbitrer et prendre ses responsabilités de façon souveraine si le processus est poursuivi à travers un référendum.
F. A. A.