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La place Nonvitcha d’Akodéha a servi de cadre, dimanche 10 juin 2018, pour une sensibilisation à l’endroit des festivaliers sur la nouvelle loi interdisant l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Cette action est initiée par le directeur départemental du cadre de vie et du développement durable du Mono et du Couffo, Gabin Aclombessi, en collaboration avec André Fanoukpè, coordonnateur pro-environnement de la plate-forme des réseaux d’Ong du Mono.
Pour Gabin Aclombessi, les populations utilisent les emballages plastiques tout en ignorant les impacts négatifs que cela produit sur l’environnement et la santé. Il a évoqué dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé, que 7 millions de décès ont été enregistrés en 2014 à cause de l’usage des emballages contrairement au VIH-SIDA qui a fait enregistrer 1,9 millions de décès. C’est donc dans le but de pallier cette situation que l’Etat béninois, à travers son ministère, a introduit un projet de loi à l’Assemblée qui a été votée et promulguée. « Un moratoire de six mois est accordé pour prendre fin le 26 juin prochain. Au-delà de cette date, une période est encore réitérée et prendra fin le 19 août prochain », a-t-il ajouté. Il invite les populations à se conformer à cette nouvelle loi.
M. Aclombessi et André Fanoukpè de l’Ong-PROGIDEC et ses collaborateurs ont offert à la population des échantillons de sachets biodégradables qui, au bout de trois mois au plus, peuvent se décomposer contrairement aux emballages plastiques non biodégradables, qui font au moins 400 ans.
Les populations ont sollicité que cette séance de sensibilisation ait lieu aussi dans les communautés reculées, afin d’arrêter l’utilisation des emballages plastiques non biodégradables surtout dans l’art culinaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)