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« Nous reprendrons vendredi matin à 10 heures ». Ainsi s’est exprimé Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat Chargé du Plan et du Développement à la fin de la 1ère journée des travaux de la 1ère session extraordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociation Collective Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales. Il sera question vendredi selon lui des sujets liés au pouvoir d’achat, à l’évolution du SMIG.
Mais pour Kassa Mampo, Secrétaire général de la CSTB, il n’y a pas eu d’évolutions majeures. Les mouvements de débrayages se poursuivront jusqu’à nouvel ordre. « La lutte se poursuit. La grève se poursuit. Nous devons répondre à la ruse par la détermination, par le courage, par le combat des travailleurs », a-t-il réaffirmé. Il déplore la configuration de l’ordre du jour qui ne cadrait pas selon lui avec les réalités sociales. La question liée à la violation des libertés individuelles a été également un point de discussion. « Tous ceux qui ont été limogés doivent reprendre leurs fonctions pour qu’il y ai apaisement dans tous les secteurs », affirme-t-il. A ce titre, il évoque le cas du Capitaine Trèkpo, et des directeurs d’établissement limogés pour fait de grève et autres.
D’une façon générale, on peut retenir de cette concertation que les discussions n’ont pas tellement évolué et que la grève se poursuit en attendant la rencontre du 02 février 2018.
A.TOGNON