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Le procureur de la République près du tribunal de première instance de Cotonou, lors de sa conférence ce jeudi 20 juin 2019, a donné plus d’explications sur les mesures coercitives annoncées à l’encontre de l’ex chef d’Etat Boni Yayi.
Au cours d’un point de presse animé ce mardi 18 juin 2019, le procureur de la République Mario Mètonou a indiqué que la justice à en sa possession des éléments prouvant l’implication personnelle de l’ex président Boni Yayi dans les évènements des 1er et 2 mai à Cotonou. Le juge d’instruction s’étant rendu à son domicile deux fois de suite sans pouvoir l’auditionner, le procureur a annoncé des mesures coercitives contre Yayi.
Devant les professionnels des médias ce mercredi, Mario Mètonou a expliqué que « lorsque vous faites l’objet d’une convocation par un juge d’instruction, par une autorité judiciaire et que vous ne répondez pas, le droit a prévu un certain nombre de mesures qui vont en gradation dans le sens de la coercition ».
Le procureur affirme que, ce que la législation prévoit, parlant de ces mesures, il s’agit d’abord d’un « mandat de comparution, ensuite un mandat d’amener, après ça peut être un mandat d’arrêt et finalement peut-être un mandat de dépôt ».
« Mais ce n’était que la description de la procédure telle qu’elle est prévue par notre législation », souligne-t-il.
A.A.A