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Les enseignants du supérieur n’ont pas encore fini de manifester leur colère par rapport au décret N°2018-44 du 20 septembre 2018 du gouvernement qui suspend l’élection des recteurs, vice-recteurs, membres du Conseil d’administration d’universités, doyens, directeurs, vice-doyens et directeurs adjoints des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités nationales du Bénin.
Réunis au sein de l’Intersyndicale du supérieur, ils entendent observer un sit-in ce jeudi 21 mars 2019 au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs).
Selon l’Intersyndicale des enseignants du supérieur, le moratoire accordé au gouvernement pour procéder à l’annulation des nominations des responsables des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités publiques n’a servi à rien. Fustigeant le refus de dialogue de l’autorité, ils entendent user de tous les moyens légaux pour la contraindre au respect des libertés universitaires. Point question pour eux de démordre, ni de courber l’échine face aux réformes et actes qui remettent en cause les acquis démocratiques et les textes régissant le fonctionnement des universités nationales du Bénin.
Dans leur plateforme revendicative, les enseignants du supérieur dénoncent également les réformes “non inclusives“ du Conseil national de l’Education (Cne), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la loi 2003-17 portant orientation de l’éducation nationale en République du Bénin.
Ce sit-in, est le second après la nomination en conseil des ministres le 30 janvier dernier, des responsables des Ufr des universités nationales du Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU