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Le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et des cultes, a échangé avec les autorités du département du Zou jeudi 28, septembre 2017, à la salle de conférence de la préfecture d’Abomey, sur les dispositions à prendre pour mettre fin aux conflits qui opposent souvent les bouviers aux agriculteurs dans certaines régions frontalières du pays. Cette crise a occasionné récemment de violents affrontements entre des habitants de Kétou, Agonlin, Djidja, Ouinhi, Covè, Zogbodomey et dans plusieurs autres localités du pays.
La préoccupation du ministre Sacca Lafia est de pouvoir parvenir à rétablir un climat de paix et de fraternité entre éleveurs peulhs et agriculteurs des communes du Zou. À la rencontre, Mama Sanni, premier adjoint au maire de Bohicon et ses collègues des autres communes, en appréciant la visite du ministre, ont présenté un bilan lourd des conséquences liées aux conflits entre les populations et les peulhs dans leurs zones. Le phénomène, selon eux, a détruit déjà de vastes champs de cultures vivrières et a causé plusieurs morts, des blessés et des sans-abri dans les communes de Ouinhi, Zagnanado, Covè, Zogbodomey et Djidja.
Pour le ministre, le gouvernement, proccupé par la sécurité des populations , ambitionne de renforcer les centres de brigades et de gendarmerie de ces zones pour prévenir et décourager les auteurs de ces actes qui sont à la limite inhumains. Selon lui, la libre circulation des personnes et des biens ne doit pas empiéter sur la quiétude des citoyens. Avant d’inviter les maires et élus locaux à s’impliquer davantage dans la lutte, Sacca Lafia a rappelé qu’« aucun citoyen, ne peut entrer sur le territoire béninois avec des armes ».
Boniface CAKPO