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Le Secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale, Thomas M. Dassi clarifie la gestion qui se fait des fonds alloués au Parlement. Cette réaction de l’administration parlementaire intervient suite à une déclaration d’un député, le dimanche dernier sur la Chaine de télévision Canal3, soupçonnant le président Adrien Houngbédji d’une mauvaise gestion au sein de l’hémicycle.
Le Président de l’Assemblée nationale n’est pas le gestionnaire des comptes et des crédits de l’Assemblée nationale : seuls les questeurs ont cette qualité et peuvent seuls dire si les comptes sont au rouge ou pas, informe Thomas M. Dassi en précisant qu’il s’agit là des dispositions des articles 156 à 159 et 160 à 166 du Règlement financier de l’Assemblée nationale.
Parlant des difficultés de trésorerie de l’Assemblée nationale au cours de l’exercice 2017, il avance qu’elles résultent des investissements importants réalisés à la demande insistante des députés. Ces investissements concernent entre autres, la construction d’un bâtiment R+2 à usage de bureaux pour les députés, équipement en matériels et mobiliers de bureau dudit bâtiment, refonte complète du système d’information au Palais des Gouverneurs et au Secrétariat général administratif, études préalables à l’extension de Radio hémicycle. A cela s’ajoute le non-paiement de ses reliquats de crédits.
Pour le secrétaire administratif, le Règlement de l’Assemblée nationale, en son article 22 offre la liberté aux élus du peuple de se prononcer sur la gestion financière et de demander des comptes en cas de besoin. << Si le député a des griefs contre la gestion de l’Assemblée nationale, il lui est loisible de les soulever à tout moment en plénière ou à l’occasion du rapport d’activités, et de susciter un débat>>, a-t-il conseillé.
Boniface CAKPO
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