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La tension était vive ce samedi 17 février 2018 à Tanguiéta. Les chasseurs traditionnels ont exprimé leur mécontentement en barricadant la route inter-Etats N°3 de l’entrée sud de Tanguiéta jusqu’à hauteur de l’hôpital Saint Jean de Dieu à l’aide de rochers, de troncs d’arbre et en incendiant des pneus. A l’origine de ce mouvement d’humeur, la saisie des motos des chasseurs traditionnels par les rangers lors d’une partie de chasse dans une zone d’occupation contrôlée de la réserve de biosphère de la Pendjari. Les manifestants ont saccagé les locaux abritant l’Ong African Parks Network. On ne dénombre aucune perte en vies humaines mais d’importants dégâts matériels ont été enregistrés.
José Pliya , Directeur de l’Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et le Développement du Tourisme face à cette situation est intervenu dans le Journal Télévisé de 20 heures de la télévision nationale. Il a expliqué dans un premier temps les raisons profondes de ce soulèvement avant d’annoncer que les émissaires du chef de l’Etat sont déjà en route pour apaiser les uns et les autres. « Je tiens à dire que la situation est au calme. Très vite les choses se sont apaisées », informe-t-il. Pour lui, la situation de l’après-midi de ce samedi est due à la non observance des règles établies et dont les chasseurs traditionnels ont été mis au courant par le biais de nombreuses séances de sensibilisation. Selon lui, depuis de nombreuses années, il y a une tolérance de chasse à la battue pendant laquelle, les chasseurs mettent le feu à la brousse afin de faire sortir le gibier. Etant donné que ces aires sont protégées, les chasses, les pêches y sont interdites, fait-il remarquer.
Armel TOGNON
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