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Les secrétaires généraux de confédérations et centrales syndicales lancent un appel à l’endroit du gouvernement afin que les problèmes qui sont en attentes et qui concernent les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire soient pris en compte avant le démarrage de l’année scolaire 2017-2018.
Il ne s’agit pas de menace mais de demander au gouvernement de régler les problèmes en instance pour que la rentrée scolaire 2017-2018 ne soit pas perturbée, a déclaré Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin).
Les problèmes exposés sont entre autres les actes administratifs des reversés qui ne sont pas encore sortis, les actes de promotion et d’avancement des agents permanents de l’Etat, qui traînent dans les tiroirs du ministère et la régularisation de la situation des enseignants de la maternelle qui sont recrutés depuis plus de dix ans et qui ne sont pas payés.
Le secrétaire général de la COSI-Bénin a souligné que la première année scolaire avec le président Talon, a été relativement apaisée grâce aux enseignants qui ont fait le sacrifice malgré les dossiers en instance tels que les statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire.
Il a ajouté que les arrêtés d’application doivent être pris par le gouvernement actuel afin de montrer sa bonne volonté à poursuivre sur la même lancée que le gouvernement précédent.
Le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), Moudassirou Bachabi pense que le gouvernement n’anticipe pas sur un certain nombre de problèmes qui ne sont pas nouveaux.
Ce qui peut engendrer une rentrée menacée
Il a ajouté que les engagements pris par le gouvernement l’année écoulée pour dégeler les crises ne sont pas tous respectés.
Et, parlant de la bancarisation des primes, il estime que le gouvernement ne peut pas faire de l’enseignement un champ d’expérimentation des réformes en cette veille de la rentrée, s’il n’est pas prêt, au risque d’avoir les enseignants non satisfaits sur le dos.
Les primes qui sont des éléments de motivation de la rentrée seront versées par le canal bancaire et si le logiciel n’est pas prêt et que les dispositions ne sont pas prises pour qu’il n’y ait pas d’omission ce n’est pas la peine d’aller sur ce terrain. Car dit-il, s’il y a des erreurs qui se glissent, pour les rattraper ce serait difficile et les enseignants qui seront victimes ne le permettront pas.
C’est pourquoi, le secrétaire général de la COSI-Bénin invite les responsables en charge de ces dossiers à prendre au plus tôt leurs responsabilités afin que l’année scolaire ne soit mise en difficulté.
La rentrée scolaire prochaine est fixée au 18 septembre.
T. A. D