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A quelques jours de la fin de l’opération du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip), l’affluence est encore grande sur certains sites d’enregistrement dans la commune de Kandi. Au 1er arrondissement de la localité comme au troisième, les citoyens prennent d’assaut en masse les centres pour répondre à cette exigence. Selon les agents Ravip rencontrés sur les lieux ce vendredi 20 avril, les cas nécessitant de témoins ralentissent la bonne marche de l’enrôlement depuis le début.
Le Recensement administratif à vocation d’identification de la population a reçu véritablement l’assentiment des citoyens de la ville de Kandi, dans le département de l’Alibori. Depuis le 1er novembre dernier où l’opération a démarré, les citoyens, conscients du bien-fondé de l’initiative gouvernementale, sortent pour se faire enrôler. Sur des sites du Ravip, au 1er arrondissement de Kandi comme le 3ème , de longues files d’attente sont observées. Les difficultés auxquelles sont confrontés les agents sont pour la plupart la gestion des cas de témoignages qui renforcent l’affluence. « Les gens se présentent sans pièce, voilà le seul problème que nous avons », précise Djibril Taîrou, agent OP Kit au centre Kandi 1. Dans ces conditions, ils procèdent à l’enrôlement de l’intéressé sur la base des témoins. Le remplissage des fiches de témoignages, selon lui prend assez de temps. Ce qui agit sur la durée de traitement aussi.
Parlant de cette affluence autour de l’opération, le superviseur de Ravip de kandi 1, précise que le cap est maintenu jusqu’à l’heure actuelle. D’après lui, dans le délai donné par le Gouvernement, tous les habitants ne pourront pas se faire enregistrer. « Les agents sont bien à l’œuvre, mais ce qui nous inquiète, est-ce que nous pourrons finir avant le délai même », s’interroge Bio Taîrou Abibulaye, superviseur de l’arrondissement 1. Il remercie par ailleurs les autorités politico- administratives de cette commune qui ont pris le travail à bras-le-corps et ont œuvré depuis le démarrage pour une forte mobilisation à travers des séances de sensibilisation initiées au profit des populations.
« C’est avec l’aide des crieurs publics, des délégués et les conseillers d’arrondissement que la population a pris au sérieux l’opération », ajoute Touré Nouhoun Yaya, agent formulaire à Kandi 3 qui assure que la majeure partie de sa zone est enregistrée .
Boniface CAKPO
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