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Un mouvement de grève d’avertissement de 48 heures a été déclenché ce lundi 04 juin 2018 par les travailleurs de la SUCOBE (Sucrerie de Complant du Bénin SA). Ils se révoltent contre le non versement des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), prélevées et les primes des heures supplémentaires au titre de 2003 à 2008.
« Les travailleurs exigent la mise à disposition des instances syndicales, de la liste nominative des ayants droits avec leurs montants respectifs pour s’assurer que la base est fiable et la rétrocession sans délai de la défalcation arbitraire opérée sur la prime de garde de l’agent de sécurité, accusé faussement de vol de poste téléviseur au village chinois alors qu’il était au guérite à son poste de travail », ont affirmé Julien Attolou et Jean Gbedon, respectivement responsables du Syndicat des travailleurs du sucre et d’alcool (Syntrasa) et du Syndicat des travailleurs de la SUCOBE (Syntra-SUCOBE).
Les responsables syndicaux réclament la mise en place de la commission chargée d’étudier les disparités salariales et sous-classements. Ils rappellent à l’employeur, comme l’indique la note de service du 25 août 2017, signée par le préfet intérimaire des Collines, que les charges matérielles et financières liées au fonctionnement de la commission sont imputables à SUCOBE-SA (ex Société Sucrière de Savè).
Ils lancent un appel à l’endroit du gouvernement à travers le ministère en charge du travail et de la fonction publique afin de faire pression sur la direction de SUCOBE pour une sortie de crise. La satisfaction de leurs revendications concerne surtout la régularisation de la situation des travailleurs à la CNSS.
Les syndicalistes affirment que si rien n’est fait, le mouvement de grève passera à 72 heures dès la semaine prochaine.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)