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Plusieurs communications ont meublé la 1ère journée du séminaire parlementaire sur la réforme du système partisan. Tous les communicateurs ont reconnu que la loi 2001-21 du 21 février2003, portant charte des partis présente des limites. Certains ont relevé les forces et faiblesses du système actuel alors que d’autres pensent qu’il nécessite quelques corrections.
De la communication du Dr Gilles Gohy, il en ressort que le système partisan béninois doit être encadré par de solides réformes dont la nouvelle charte des partis politique. << On est un parti politique ou on ne l’est pas>>, a-t-il indiqué.
Le professeur Abraham Zinzindohoué dans sa présentation a montré qu’au-delà de la nécessité absolue qui apparaît de réaliser la réforme du système partisan, il faut souligner que le contexte politique y est particulièrement favorable aujourd’hui. << Le gouvernement, les partis politiques de la mouvance présidentielle comme ceux de l’opposition, à quelques exceptions près peut être, les organisations de la société civile, tous estiment qu’une évolution par des choix forts, s’impose>>, a-t-il souligné.
Il faut noter l’intervention très objective du député Valentin Djènontin qui a relevé plusieurs insuffisances dans la proposition de la loi portant charte des partis politiques au Bénin. Et son collègue des FCBE, le coordonnateur Eugène Azatassou d’ajouter que le financement public se justifie par l’action publique. << Le multipartisme doit être intégral, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas l’encadrer. Pour ce qui est de l’agence, il doit être évité>>, a-t-il souhaité.
Les travaux se poursuivent en atelier animé par des groupes.
Par Marcel HOUETO
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