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Il est difficile de croire aux diverses réactions des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) dans le cadre de la lutte contre la corruption engagée par le chef de l’État. Depuis plusieurs mois, les sorties des responsables du parti donnent de la voix quant à la poursuite de leurs militants et responsables impliqués dans des affaires de malversations financières. Le cas de l’ancien directeur du Fonds national de microfinance et ex ministre de l’économie et des finances, Komi Koutché, reste le plus palpitant. Malgré des incohérences dans la gestion des fonds, les Fcbe n’entendent pas répondre de leur mauvaise gestion d’antan.
On se rend compte que les anciens collaborateurs du président Yayi n’étaient en réalité pas réalistes avec lui. Malgré leur marche verte contre la corruption, la mentalité est restée inchangée. L’ayant martelé sur tous les toits que la lutte contre la corruption en leur temps était mieux organisée, les faits montrent aujourd’hui que les meilleurs pilleurs de l’économie nationale sont tapis dans leur rang. De nombreux scandales pendants devant les juridictions appellent aujourd’hui leurs noms. Les dossiers de coton et des concours frauduleux ont permis déjà la levée de l’immunité des députés Yaya et Djènontin. D’autres sont en examen au parlement. Mieux le procureur demande de nouveau la levée de l’immunité d’autres dont Komi Koutché. Ce qui paraît étonnant est que les Fcbe estiment que le gouvernement veut " déstabiliser cet important maillon de l’opposition politique de notre pays".
Ils ont peut-être oublié que c’est Komi Koutché qui a géré le Fonds national de microfinance où les faits de la mauvaise gestion ont été longtemps révélés avant qu’il ne soit ’’bombardé’’ à la tête du ministère de la communication pour être ensuite promu argentier national. Les dénonciations faites par les Forces cauris pour un Bénin émergent montrent combien de fois ils encouragent l’impunité. Ayant végété dans la corruption tout le temps, ils se font passer aujourd’hui pour des victimes d’acharnement. Pourquoi ne pas aller exposer ses arguments devant le juge ? Il faut saluer le président de la commission des loi qui a déjà programmé l’étude des dossiers de levée de l’immunité de ce dernier. Il ne faut pas se victimiser alors qu’on a été au cœur de la gestion.
Patrick K.
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