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Après la session du 9 janvier dernier consacrée à l’examen et au vote d’un budget douzième provisoire, le conseil municipal de Cotonou a tenu, les mercredi 31 janvier et jeudi 1er février 2018, sa deuxième session extraordinaire pour le compte de l’année en cours. Au menu de ces assises, l’examen et le vote du Plan Annuel d’Investissement (PAI) 2018 remanié, l’examen des Primes, indemnités et autre avantages au profit du personnel municipal, l’examen et le vote du budget primitif 2018 remanié.Dans un souci d’optimisation de l’exécution du budget, les conseillers municipaux ont jugé utile de renouveler et de dynamiser les organes de la chaine de passation des marchés tels que la Commission de Passation des Marchés Publics, la Cellule de Contrôle des Marchés Publics. Ils en ont profité pour décider de la création d’une commission ad ’hoc chargée du suivi de l’exécution du budget. Tout ceci en tenant compte des différentes tendances politiques présentes au sein du conseil, gouvernance participative oblige. Ces préalables réglés, les élus municipaux ont examiné les différents documents budgétaires à savoir le projet de Plan Annuel d’Investissement (PAI) 2018 remanié et le projet de budget exercice 2018 remanié, proposés par le Maire Isidore GNONLONFOUN et son équipe. Après des observations et propositions pertinentes allant dans le sens de l’amélioration des deux projets, les 44 conseillers présents et représentés ont procédé à l’unanimité à leur adoption avec pour boussole les orientations contenues dans le PDC2 de la Commune de Cotonou.
Notons qu’à l’ouverture des travaux, le Maire Isidore GNONLONFOUN a rappelé les raisons ayant amené l’exécutif municipal a procédé à un remaniement du PAI et du Budget primitif 2018 après la prise d’un douzième provisoire le 09 janvier dernier. Des explications du Maire, il ressort que le Conseil municipal de Cotonou a eu recours à cette mesure pour satisfaire à certaines exigences dont notamment la prise en compte dans le budget primitif 2018 des dépenses liées à l’éclairages public découlant du protocole d’accord signé entre la ville et la SBEE en novembre 2017. Ainsi les conseillers ont décidé de la prise en compte de cette dépense sur un échéancier de trois ans.