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La Zone de libre-échange continentale (Zlec), projet phare de l’Union africaine (UA) visant l’émancipation économique du continent est entrée en vigueur ce jeudi 30 mai 2019. Comprenant pour l’instant 24 pays, il a pour objectif selon l’UA d’augmenter le commerce intra-africain de 60% d’ici 2022.
La "phase opérationnelle" dudit projet va être lancée le 7 juillet lors d’un sommet de l’Union Africaine à Niamey. Ceci après avoir finaliser des instruments clés tels : les mécanismes d’arbitrage, la définition des règles d’origine des marchandises, la levée d’obstacles tels que la corruption ou les mauvaises infrastructures.
En mars 2018, 52 membres de l’UA sur 55 ont signé l’accord portant création de la Zlec, excepté le Nigéria, première économie du continent.
Pour poursuivre le processus, il fallait que 22 membres ratifient la Zlec.
Le 29 avril le Burkina Faso et le Zimbabwe ont déposé leurs instruments de ratification, portant le nombre de pays inclus dans la Zlec à 24, parmi lesquels figurent des poids-lourds du continent tels que l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Kenya ou l’Ethiopie.
Des pays comme le Maroc ont également entamé une ratification.
30 jours plus tard, ledit projet entre en vigueur conformément à ses statuts.
La Zlec élimine les droits de douane entre pays membres et favorise ainsi le commerce au niveau du continent. Il permet aussi une émancipation des pays africains face à système économique trop centré sur l’exploitation des matières premières.
Au cas où les 55 pays membres de l’UA signeront le document, « la Zlec ouvrira l’accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars ».
Akpédjé AYOSSO
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