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Ouvert ce mardi 25 octobre 2022 au Tribunal de Première Instance de Cotonou, le procès des quatre personnes poursuivies pour « homicide involontaire » à la suite des décès de quatre patients admis au service de réanimation du Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, a été renvoyé au 8 novembre 2022.
Le chef de la division électricité du CNHU, un agent et deux électriciens d’une structure en charge du générateur d’oxygène du service d’anesthésie réanimation du CNHU qui avaient été placés sous mandat de dépôt le vendredi 14 octobre 2022 dans le cadre des décès de quatre patients survenus au CNHU le vendredi 7 octobre 2022, ont comparu ce mardi 25 octobre 2022 au Tribunal Tribunal de Première Instance de Cotonou.
Poursuivis pour « homicide involontaire », les quatre prévenus n’ont pas reconnu les faits mis à leur charge à l’audience de ce mardi.
A la barre, le médecin de garde le jour du drame a fait savoir que les décès ont été provoqués par une rupture d’oxygène et non pas une coupure d’électricité comme révélé par les premiers éléments d’enquête.
La rupture dans la fourniture de l’oxygène est due à une coupure électrique, selon le directeur général de Palutech, une société qui produit de l’oxygène. La société Palutech décline toute responsabilité dans le drame qui est survenu. C’est un agent de l’hôpital qui aurait oublié d’appuyer le bouton pour réalimenter la zone où se trouvait l’appareil à oxygène, a indiqué le Dg de Palutech dans ses dépositions.
L’un des agents a reconnu avoir coupé l’alimentation pour permettre la continuité dans la fourniture de l’électricité lors d’une première coupure de courant intervenue aux environs de 13 heures le vendredi 7 octobre 2022. Mais au rétablissement de l’énergie, l’agent confie avoir oublié de remettre les contacts à cause d’un trop plein de travail.
Le procès a été renvoyé au 8 novembre 2022.
M. M.