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Procès ICC-Services

Le pasteur Dimon accuse Boni Yayi d’être responsable du scandale




Les dépositions dans le cadre du procès ICC-Services se sont poursuivies, ce mercredi 23 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.
Le 23ème jour d’audience a débuté avec à la barre Yannick Lègba, commissaire principal de police. Le sachant étant venu à la barre en tenue de travail, la Cour lui a demandé de se délester des attributs de son corps de profession. Yannick Lègba a affirmé qu’il a été désigné au moment des faits par la direction générale de la police nationale en qualité de statisticien pour donner un avis technique sur la base des données découlant du recensement réalisé par l’INSAE. « J’ai eu aussi à les aider à faire une simulation de paiement », ajoute Lègba. Dans la base de données qui a été mise à ma disposition, explique le commissaire, j’ai eu à sortir le solde des déposants qui a été positif et également négatif. Selon lui, le montant de 72 milliards FCFA est un chiffre qui provient de l’INSAE. « Je n’ai jamais eu de contact avec l’INSAE et je puis dire à la Cour que c’est bien l’INSAE qui a fait l’apurement et qui a envoyé la base de données finales », a-t-il clarifié.
La Cour cherche à savoir quels sont les motifs qui lui permettent d’affirmer que c’est l’INSAE qui a procédé à l’apurement. Le commissaire a énoncé que la base de données brute qui lui a été donnée la première fois était inexploitable parce qu’il avait des codes. Il a donc demandé à l’INSAE de procéder à l’apurement.
Yannick Lègba dans l’exercice de sa mission n’a jamais eu de contact avec la Direction de l’organisation et de l’informatique du ministère des finances. « La base de données m’a été remise par le comité de suivi et j’ai travaillé avec les membres du comité de suivi », a-t-il souligné.
Suite aux nombreuses questions des avocats, le commissaire est amené à expliquer clairement à la Cour comment il a procédé à ses calculs. Il explique : « Mon avis technique a consisté à faire la somme des soldes. La somme des soldes positifs a donné 68 milliards FCFA, celle des soldes négatifs a donné 4 milliards FCFA et la somme des soldes nuls a donné 0 FCFA ». Yannick Lègba pour faire son travail a indiqué à la Cour qu’il a utilisé un logiciel connu de tous les statisticiens. « Dans la base de données, il y avait les variables et les colonnes. Nous avons les noms, les prénoms et les montants déposés », précise-t-il. Le sachant indique que l’INSAE dispose de toutes les compétences pour faire le travail qu’il a eu à faire.
Yannick Lègba signale qu’au terme de son travail, il a fait une copie au collaborateur de la présidente du comité de suivi. « Je n’ai pas gardé copie et je n’ai pas non plus donné copie à mon DGPN puisqu’il fait partie du comité de suivi », a-t-il mentionné tout en ajoutant que les collaborateurs de Mme Lawson qui sont restés avec lui n’ont fait aucun travail technique. Ils n’étaient que des intermédiaires avec la présidente du comité de suivi.
Tout au long de sa déposition, la Cour n’a obtenu d’autres explications que celles d’un avis technique qu’il a donné sur la base des éléments d’informations fournies par l’INSAE.

Michel Agbonon, de stagiaire à Chef d’agence de ICC-Services

Poursuivi au même titre que les responsables de ICC-Services pour association de malfaiteurs et escroquerie, Michel Agbonon est passé de stagiaire à l’agence de Lokossa à chef d’agence provisoire de la structure à Bazounkpa. L’accusé qui a travaillé sous Etienne Tihoundro, directeur financier de ICC-Services, a dirigé l’agence juste 03 mois avant l’éclatement du scandale.
Il a confié qu’à son agence, les clients n’ont pas encore commencé à percevoir les intérêts avant l’éclatement de la crise. A l’entame de sa direction à l’agence de Bazounkpa, il faisait le compte rendu à Etienne Tinhoundro jusqu’ au moment où ce dernier l’a instruit de le faire dorénavant à la fédération.
L’accusé est amené à se prononcer sur le mécanisme de fonctionnement. « Quand je prends par exemple la formule COSTA, quand le client dépose 150.000 FCFA, il revient 3 mois après pour prendre 60.000 FCFA comme intérêts », a-t-il expliqué.
Le chef d’agence de Bazounkpa renseigne qu’à un moment donné les clients ont commencé par demander lorsqu’il était à Lokossa comment ils font pour payer ces intérêts mirobolants. « On a demandé aux patrons et ils nous ont dit qu’ils sont en partenariat avec les industries pétrolières et minières et une fois de retour à l’agence c’est ce qu’on servait aux clients », a notifié Michel Agbonon.
S’agissant des autres activités de ICC-Services, il dévoile à la Cour que c’est au cours du procès qu’il a appris beaucoup de choses. « Les activités citées par nos patrons au cours du procès m’ont été étrangères », a-t-il mentionné.
Au sujet de la lettre transmise au PDG à l’issue d’une réunion avec les responsables d’agences ICC-Services, Michel Agbonon raconte : « Un jour, Etienne Tihoundro nous a convoqués chez lui et a dit que ces derniers moments quand les clients viennent c’est pour retirer leurs intérêts et le nominal au point où il n’a plus d’argent mais qu’il tente de joindre le PDG en vain. Ce jour, il nous a suggérés de rédiger une lettre qu’on ira déposer au PDG et le contenu était d’exiger au PDG de payer nos clients faute de quoi on va porter plainte contre lui ». Il a certifié que la lettre a été déposée à la fédération.
L’accusé a précisé à la Cour que le montant total collecté au niveau de son agence était de 56.070.000 FCFA. Du mois d’avril 2010 jusqu’au 15 juin, il a fait le point à Étienne Tihoundro. Michel Agbonon a fait un point d’environ 43 millions FCFA au directeur financier de ICC-Services et le reste à la fédération.

ICC-Services me reste devoir 2 mois de salaire

Déposant à la barre, Michel Agbonon précise qu’au début en tant que stagiaire, il gagnait 25.000 FCFA. « Je me suis marié en 2008 et quand on m’a nommé chef d’agence à Bazounkpa, on m’a fixé un salaire de 80.000 FCFA, ce que j’ai reçu une seule fois », témoigne-t-il en ajoutant que ICC-Services lui reste devoir 02 mois de salaire.
L’accusé travaillant à ICC-Services a aussi placé une somme de 120.000 FCFA à l’agence de Dantokpa. Il en a pris certains et reconduit d’autres. Quant au nominal, le sieur Agbonon ne l’a pas repris avant l’éclatement de la crise.
S’agissant des carnets, il déclare : « Je rappelle que quand je faisais le point à Etienne Tihoundro, c’est des carnets que je délivrais aux clients mais quand la fédération a pris la main, ce sont des contrats qu’on donnait mais signés par Pamphile Dohou ».
Le procureur spécial lui demande s’il est possible selon lui d’avoir 45 000 FCFA avec un fonds de commerce de 120 000 FCFA. « Moi, si je me bats, je peux avoir ce bénéfice. Je ne parle pas de ICC-Services. Je parle de moi », a-t-il répondu.
Poursuivi pour escroquerie, Michel Agbonon regrette son passage à ICC-Services. « Je n’ai jamais travaillé quelque part dans ma vie et c’est la première fois que je l’ai fait et voilà là où ça me conduit. Je ne vais jamais travailler pour quelqu’un dans ma vie et s’il faut vendre de l’eau pour vivre je vais le faire », se désole-t-il. L’accusé a signalé qu’il n’a pas eu le soutien de ses patrons pendant tout son séjour à la prison.
Interrogé sur ses biens, Michel Agbonon signale qu’il n’a ni compte en banque, ni maison. Il a fait l’achat de sa moto avec l’aide de sa sœur. L’accusé mentionne à la Cour qu’il n’a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés. « C’est arrivé en prison qu’on m’a lu mon mandat de dépôt et qu’on m’a expliqué ce qui est écrit sur ça », a-t-il révélé.
Me Affougnon veut savoir les moyens utilisés dans son agence pour attirer les déposants. Michel Agbonon témoigne : « Tout le monde connaissait ICC-Services avant l’ouverture de l’agence de Bazounkpa. On ne leur disait rien avant qu’ils ne viennent déposer eux-mêmes leurs sous ».
La somme de 120 000 FCFA qu’il a placée dans ICC-Services est issue de ses petites économies de commerce.
En ce qui concerne le poison d’Avril, il a souligné l’avoir su au cours de l’assise de 2017. « Moi je pense que c’est l’arrestation de mes patrons qui a occasionné les problèmes qu’a connu ICC-Services », soutient Michel Agbonon. Ne sachant rien de la provenance de son salaire, la Cour lui notifie qu’il peut être poursuivi puisqu’il s’agit des fonds d’origine criminelle.
L’accusé ignore le nombre d’agences de ICC-Services mais atteste que c’est celle de Bazounkpa la dernière. « Tous les autres chefs d’agence ont été libérés et je ne sais pas pourquoi je suis toujours en prison. Parfois, je me dis que c’est parce que je n’ai personne que je suis toujours en prison », se désole-t-il.
Pour lui, si on lui reproche l’exercice illégal d’activités de microfinance, « on peut le reprocher également aux déposants ».
Au niveau de son agence, les dépôts tournent autour de 150.000 FCFA et 400.000 FCFA.

Un conseiller spirituel de Boni Yayi à la barre

Justin Dimon, pasteur sur lequel pèse des soupçons de recel de produits d’escroquerie et association de malfaiteurs était conseiller spirituel de Boni Yayi au moment des faits. N’ayant pas d’avocat, Hervé Gbaguidi s’est constitué pour défendre ses intérêts.
« Ce qu’on me reproche, c’est ce qu’on m’a collé pour m’envoyer en prison et l’auteur principal est le Président Boni Yayi. Je l’ai dit compte tenu des faits », tels sont les premiers mots du pasteur Dimon.
La Cour le sollicite alors a fait part de ces faits. Il raconte : « Un jour j’étais là quand le major d’homme du président Boni Yayi, Désiré Koutchoni m’a appelé et m’a demandé si j’ai appris ce qui s’est passé et j’ai dit non. Il m’a dit que la maison brûle et qu’on voulait déposer le cousin du président Abou Salomon Yayi et une autre personne. Et je lui ai demandé pourquoi il me dit ça ? »
Après cela, il a reçu l’appel du cousin Abou Yayi au terme duquel le président a demandé qu’ils aillent faire une déposition au commissariat central et avoué tout sur ICC-Services. Une fois au commissariat, le pasteur leur a souligné qu’il ne connaît rien de ICC-Services.
La Cour recadre le débat et lui demande de justifier son accusation. « C’est le Président Boni Yayi qui m’a collé cette affaire et qui m’a jeté en prison parce qu’il est juge, procureur et tout à la fois. Le commissaire m’a dit que Boni Yayi a demandé qu’on me dépose », a-t-il avancé. Le jour de son placement sous mandat dépôt il affirme que le procureur est allé voir le président à l’aéroport et il leur a donné l’instruction. « Ce jour, le ciel a pleuré et il y a eu une grande pluie. Le ciel a pleuré pour moi », déclare-t-il à la Cour.

Le pasteur Dimon souligne qu’une fois devant le juge du premier cabinet, on l’a contraint a signé un papier sans avoir lu le contenu. « J’ai donc signé et on m’a jeté en prison. C’est pourquoi j’ai dit que c’est le président Boni Yayi qui a été commissaire, procureur et juge à la fois », informe-t-il.

Le pasteur Dimon prétend porter plainte contre Boni Yayi

Selon les explications de l’accusé, sa mission était de porter à la connaissance des présidents les révélations qui lui parviennent. Le pasteur Dimon a dévoilé à la Cour que Dieu lui a donné un don permettant de voir tout ce qui va se passer dans le futur.
Par exemple, renseigne-t-il le crash d’avion qu’il y a eu au temps de Kérékou, j’ai eu le message et je lui ai révélé cela mais il ne m’avait pas cru. « Et quand ça s’est produit, il m’a dit qu’il va toujours m’écouter », rapporte le pasteur Dimon.
Devant la Cour, l’accusé lance : « Aujourd’hui, je porte plainte contre lui (Boni Yayi, ndrl) et je lui demande de venir dire ce qu’il me reproche pour que je me retrouve 3 fois en prison ».
Aussi, grâce à son don, soutient-il, Dieu a-t-il révélé au pasteur que la CRIET est une juridiction qui vient de Dieu››. Selon lui, la CRIET « est venue rétablir la juridiction que le Président Boni Yayi a enfouie sous la mer ».
Des informations reçues en prison, il a su que c’est le garde-corps rapproché de Boni Yayi au nom de Bachirou qui a inventé des choses sur lui dans le but qu’il soit envoyé en prison. Ce dernier a-t-il notifié à la Cour avait une dent contre lui.

Le pasteur Dimon avait connaissance de ICC-Services

La Cour veut bien savoir si l’homme de Dieu avait connaissance de ICC-Services. L’accusé avoue qu’il a entendu parler de ICC en 2008 lorsque ses fidèles sont venus lui demander de conseil avant d’y adhérer. Après explications du fonctionnement de ICC-Services, il leur a refusé cela sous prétexte que Dieu n’aime pas la facilité.
L’accusé persiste et soutient que c’est l’ex président Boni Yayi qui est responsable de la situation actuelle. Il estime que Yayi « ne peut pas avoir tous ces agents de renseignements sans être informé de ça ». « Je pense aussi que les déposants sont également responsables parce que c’est la recherche du gain facile qui les a poussés à ça », ajoute le pasteur Dimon. Ce dernier renseigne la Cour qu’il avait vu venir le danger. Le serviteur de Dieu développe : « Je me suis dépêché d’aller à une montagne de 3 jours pour expliquer la révélation en 2010. Dès mon retour, j’ai appelé le majordome de Boni Yayi pour lui dire que j’ai des choses à révéler au préalable. Trois jours après ma révélation, je me suis retrouvé en prison pour le compte de cette affaire ».
Pasteur Dimon ne connaissait ni Guy Akplogan ni Pamphile Dohou avant de les rencontrer en prison. L’accusé a également signalé qu’il ne participait à aucune des séances de prières qui s’organisaient au domicile du président Boni Yayi.
D’après le pasteur, la période où se passait la chose était celle des élections et « l’ex président voulait livrer les gens pour que lui ne soit pas livré ».
En ce qui concerne les 50 millions FCFA que Emile Tégbénou leur donnait pour le projet de mobilisation des femmes chrétiennes pour des fins politiques, il a dévoilé que ce n’est pas l’idée de Abou Yayi mais plutôt du pasteur André Tinkpon. Ce dernier aurait instruit sa femme d’en parler au chef de l’Etat. « Pour ce projet, il prenait de l’argent chez Boni Yayi et en même temps chez Emile Tégbénou », ajoute-t-il en précisant qu’il l’a appris de la bouche de Abou Salomon Yayi. Ce comportement du pasteur André Tinkpon ne lui plaisait pas vu qu’il est un serviteur de Dieu.
« Je n’ai aucune relation avec ICC-Services. J’attends l’arrivée de Boni YAayi devant cette Cour pour savoir pourquoi il s’en prend à moi. C’est compte tenu de l’onction que je porte que je suis venu ici pour que lumière soit faite sur ma responsabilité dans cette affaire. Je ne peux pas fuir la justice de mon pays en tant que serviteur de Dieu », rappelle-t-il à la Cour.

Les libéralités reçues par le pasteur Dimon,
Conseiller spirituel de Emile Tégbénou.
Le pasteur Dimon a reçu plusieurs libéralités du patron de SNAB dont un véhicule et une somme de 10 millions de FCFA. Le premier jour de leur rencontre Tégbénou lui a donné une enveloppe de 1 million pour la carburation.
Dans ses dépositions, le pasteur Dimon a admis avoir reçu ses libéralités. Le conseiller spirituel a notifié qu’il a déposé le véhicule au commissariat une fois avoir su que Emile Tégbénou est membre de ICC-Services. Quant au 10 millions de FCFA, la somme a contribué à porter une aide aux sinistrés d’un village.

Emile Tégbénou à la barre

Le patron de SNAB doit se prononcer sur les déclarations du pasteur Dimon. Il signale que le serviteur de Dieu est son ami, et à la fois son conseiller spirituel. « Justin Dimon ne m’a pas grugé », a indiqué Tégbénou. Il poursuit :« C’est moi-même qui lui ai donné les libéralités de ma propre volonté. Les pasteurs à qui j’ai fait les libéralités en dehors de Justin Dimon sont : le pasteur Sogbossi et le pasteur André Tinkpon ».
S’agissant de son financement aux femmes chrétiennes, il atteste que c’est le président de la République Yayi qui lui a envoyé son beau-fils le pasteur André Tinkpon et sa femme. « Ce sont eux qui ont tracé les programmes de mobilisation des femmes chrétiennes avec moi. C’est également eux-mêmes qui m’ont dit que le président les a envoyés vers moi », a-t-il expliqué à la Cour.
Tégbénou a signalé qu’à l’assise de 2016, il a dit au juge que le pasteur Justin Dimon ne connaissait rien de ICC-Services. « J’ai même eu à dire que les 10 millions que je lui ai donné ne provient pas de ICC- Services. On ne s’est vu seulement en prison, même au commissariat je l’ai vu et j’étais étonné. Comme il s’agit de ceux qui ont bénéficié des libéralités de moi, j’attends que la Cour fasse une décentralisation des faits », a confié le promoteur de ICC-Services.

Le point des avoirs de ICC-Services

Iréné Acrombressi, actuel Agent judiciaire du trésor est appelé à faire le point des avoirs disponibles au trésor. Il indique que le compte est domicilié depuis 2010 et apparaît ans les livres du trésor public. « Après notre demande au directeur du trésor, il nous a répondu qu’il s’agit du solde des mouvements effectués jusqu’au 17 janvier 2019. Il a également mentionné que le dernier mouvement effectué sur ce compte est intervenu depuis 2016.
Le compte est intitulé : fonds affaires placement d’argent B et le solde est 684 millions de FCFA. À la question de savoir si les fonds sont destinés à ICC-Services seule, rapporte l’AJT, il nous a répondu qu’il ne peut pas se prononcer et que seul le signataire de ce compte peut le dire.
Selon lui, pour savoir à qui le montant est destiné, on peut se référer au montant inscrit dans le rapport déposé par le comité de suivi. Le solde initial de ce compte est de 1.500.000 FCFA et le dépôt est fait par un certain Bio Djibril. La Cour l’a invité à faire des investigations supplémentaires.
La suite du procès est prévue pour ce jeudi 23 janvier 2018.
Akpédjé AYOSSO

www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel

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