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Un nouveau parti politique vient de naître. Composés d’hommes avertis de la commune de Comé, le parti Gbénondou est entré officiellement en scène samedi dernier avec à sa tête, Euric Guidi. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre en charge du Cadre de vie, José Didier Tonato et de quelques personnalités politiques venues soutenir les filles et fils de la commune de Comé, dans la 17ème circonscription électorale.
Après seize ans d’existence, les filles et fils de Comé réunis au sein du mouvement Gbénondou ont jugé utile de créer un creuset politique. Les vendredi 11 et samedi 12 mai 2018, ils se sont retrouvés en congrès constitutif de la naissance du parti. L’objectif de cette initiative est non seulement d’apporter le soutien de la commune au chef de l’État mais aussi de permettre à la commune d’être dotée d’un cadre politique de réflexions visant l’unité et le développement de Comé. C’est au terme des assises que le mouvement Gbénondou est devenu un parti politique. Un bureau exécutif national de 17 membres présidé par Euric Guidi a été mis en place.
Le mouvement Gbénondou a été créé en 2002 sous le leadership de feu Thomas Comlanvi Ahinnou, ancien député et de quelques autres pionniers dans l’action politique du Mono. Devenu parti politique ce week-end, c’est Euric Guidi, actuel directeur départemental en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche pour le Mono qui assure la présidence. Avec un bureau de 17 membres, il a été présenté au public, samedi dernier en présence du ministre en charge du Cadre de vie, José Didier Tonato.
Cette mutation entre dans le cadre de la réforme du système partisan devant aboutir à l’émergence des grands ensembles politiques. Cette nouvelle posture vise selon les organisateurs à insuffler une nouvelle dynamique au creuset Gbénondou, qui signifie « l’union fait la force », a souligné le président Euric Guidi. Cet engagement des filles et fils de Comé donne une nouvelle tournure à la vie politique dans cette commune. Le dynamisme des jeunes réunis dans ce parti n’est plus à démontrer. « Unanimement, nous avons décidé que le mouvement devienne Parti national Gbénondou pour mieux accompagner le gouvernement », souligne le rapport du congrès.
Dans la dynamique d’un parti engagé pour le développement, Gbénondou, reste selon Euric Guidi, ce creuset qui entend faire montre d’un soutien politique plus renforcé aux réformes en cours et une union sacrée autour du Programme d’actions du gouvernement.
Une vision
La représentante des femmes du parti, Doris Tossou, a mis l’accent sur le rôle de la gent féminine dans ce combat. Elle a insisté sur la représentativité de la femme au sein des instances pour le développement de la commune et du Bénin. La vision du parti Gbénondou selon elle est de réunir les filles et fils d’une même commune pour un développement certain. Doris Tossou appelle chacune de ses sœurs de la commune de Comé à s’y mettre résolument. Plusieurs autres responsables du parti ont, eux aussi, décliné leur stratégie dans le cadre de la mobilisation et du soutien réel dont ils font montre depuis des lustres. Le conseiller politique du parti, Expédit Houessou, dira que pour mener à bien cette mission qui est là leur, il faut la combativité de tous. Et ce, en se montrant tolérant sur le terrain. Au regard des indicateurs socio-économiques qui dénotent d’un avenir certains pour le Bénin, sous la Rupture, une motion a été adressée au gouvernement notamment au chef de l’État à garder sa vision et son dynamisme sans se dérober de ce nouveau modèle de gouvernance.
Unanimement, plusieurs personnalités conviées à ce congrès ont reconnu le bien-fondé de ce parti qui vient de naître avec des cadres acquis pour le développement. Le secrétaire général de la préfecture du Mono, Arnaud Agon et le deuxième adjoint au maire de Comè, Joachim Amoussou ont salué la naissance du nouveau parti. Le parti Gbénondou a reçu plusieurs soutiens politiques dont entre autres, ceux du parti Alternative Citoyenne et de la coalition Bénin en route.
Giscard AMOUSSOU