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L’usage des cahiers d’activités est devenue fréquent dans les établissements.
Ce qui a conduit le ministre à taper du poing sur la table.
" Il m’est revenu que des enseignants sous le prétexte de recours aux méthodes actives à privilégier dans la mise en œuvre d’un programme d’études et de formation écrit selon l’approche par compétences se dérobent à leur obligation de préparation de classe et imposent aux apprenants, l’achat et l’usage des cahiers d’activités et autres documents non autorisés au titre des supports didactiques", indique la note circulaire du ministre en date du 24 septembre 2018, adressée à toutes les directions départementales de son ressort
Selon le message, cette pratique est sûrement à la base des échecs massifs enregistrés dans l’enseignement secondaire. Le ministre souligne que la préparation de classe présente des avantages que les cahiers d’activités ne sauraient remplacer.
Ainsi, préparer la classe, c’est anticiper sur la pédagogie qui sera mise en place. C’est aussi engagé la réflexion de l’enseignant puis s’inscrire dans un cadre pédagogique et didactique. Suivant les dispositions antérieures interdisant l’imposition des cahiers d’activités aux apprenants, le ministre Mahugnon Kakpo indique qu’à partir de la rentrée scolaire 2018-2019, il est formellement interdit l’imposition des cahiers d’activités et documents non autorisés aux apprenants. Aussi souligne-t-il que l’usage par tout enseignant, des cahiers d’activités comme supports de cours dans tout établissement et la vente de cahiers d’activités et tous autres documents au sein de tout établissement sont rigoureusement interdits.
Les directeurs départementaux, les inspecteurs pédagogiques et conseillers sont appelés à l’application rigoureuse de ladite prescription.
Cette décision vient soulager les parents d’élèves qui subissent le diktat des enseignants spécialisés en cahiers d’activités.
G.A.